« Les réserves d’uranium de l’Algérie ne sont pas comme celles du Niger et nous… » : le président algérien lance un appel aux puissances mondiales

"Les réserves d'uranium de l’Algérie ne sont pas comme celles du Niger et nous..." : le président algérien lance un appel aux puissances mondiales

Crédits photo : NRC

Les réserves d’uranium de l’Algérie ne sont pas comme celles du Niger et nous demeurons ouverts à des partenaires étrangers sérieux.

C’est l’essentiel à retenir des propos du président de la République d’Algérie, Abdelmadjid Tebboune, qui a été interrogé sur l’exploitation de l’uranium.

Lors d’une entrevue avec des médias nationaux diffusée le samedi 22 mars 2025, celui-ci a clairement indiqué que les réserves d’uranium de l’Algérie ne sont pas comme celles du Niger et que son pays ne fermait pas la porte à toute sorte de collaboration.

Plus important, le président de la République a souligné que l’Algérie procède actuellement à « l’enrichissement de l’uranium à hauteur de 3 à 5 % à des fins civiles, particulièrement dans le secteur médical, avec la possibilité de l’exporter ultérieurement ».

Il a réitéré, dans ce cadre, la détermination de l’Algérie à développer la valeur ajoutée en matière d’hydrocarbures, à travers le développement des activités de raffinage au niveau local, parallèlement à l’arrêt de l’importation de l’essence depuis 2022, une mesure qui sera également appliquée au gasoil en 2026.

L’Algérie atteindra l’autosuffisance dans plusieurs produits agricoles

Concernant le secteur agricole, le président Tebboune a précisé que l’Algérie atteindra l’autosuffisance dans plusieurs produits, notamment le blé dur où, a-t-il dit, « l’autosuffisance sera totale en 2025 ».

Après avoir salué les « grands progrès » réalisés par l’Algérie dans le domaine agricole et la réduction de sa dépendance vis-à-vis de l’étranger, il a mis en avant le rôle des agriculteurs et des investisseurs algériens qui, « accomplissent aujourd’hui des miracles » dans différentes filières à travers plusieurs régions du pays, comme en témoigne la qualité de la production nationale.

« La production agricole nationale est désormais demandée », en termes de quantité et de qualité, a fait savoir le président de la République, ajoutant que les pouvoirs publics comptaient également atteindre l’autosuffisance dans la filière laitière « d’ici deux ans », grâce à un grand projet d’investissement à Adrar en partenariat avec des investisseurs qataris pour l’élevage bovin et la production de produits laitiers.

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