Les règles du foot changent avec effet immédiat ! le tir au but d’Alvarez contre le Real Madrid a …

Real Madrid - Atletico Madrid l’UEFA tranche net à propos du penalty de Julian Alvarez

Crédit Photo : DR

La controverse née de l’invalidation pour « double contact » du tir au but de Julian Alvarez, l’attaquant de l’Atlético Madrid, face au Real Madrid en huitième de finale retour de la Ligue des champions a conduit les instances du football à une clarification de cette règle, que la Fifa et l’UEFA vont adopter immédiatement.

Dans une circulaire datée de lundi l’IFAB (International Football Association Board, qui fixe les règles du foot) introduit une différence selon que le tireur de penalty retouche délibérément ou accidentellement le ballon – « ce qui survient généralement lorsque le joueur glisse au moment de frapper dans le ballon », précise-t-elle.

Soulignant que « ne pas pénaliser un double contact accidentel serait toutefois injuste, car le gardien peut être désavantagé par la nouvelle trajectoire du ballon », l’organisme gardien des règles du football demande dans ce cas aux arbitres de redonner le penalty à tirer si la tentative a été réussie.

« Si son double contact involontaire a en revanche accouché d’une frappe hors cadre, sur les montants ou arrêtée par le gardien, le joueur ne pourra pas retenter sa chance », précise l’IFAB, demandant à ce que cette clarification de la Loi 14 s’applique à compter du 1er juillet.

Dans un communiqué publié mardi, l’UEFA a annoncé qu’elle la mettrait en œuvre immédiatement. « Tous les matches organisés par l’UEFA, à commencer par la demi-finale de Ligue des nations entre l’Allemagne et le Portugal le 4 juin 2025 seront désormais joués dans le cadre de la nouvelle interprétation de la Loi 14 », précise-t-elle.

Le tir au but de Julian Alvarez a fait bouger les lignes avant la Coupe du monde des clubs

La Fifa a confirmé mardi à l’AFP que cette nouvelle consigne serait suivie dès la Coupe du monde des clubs, qui débute le 15 juin aux États-Unis.

Si cette règle avait été en vigueur à la fin de l’hiver, la séance de tirs au but qui a scellé le 12 mars le choc fratricide des huitièmes de finale de la Ligue des champions entre le Real et l’Atlético Madrid (2-1 pour le Real à l’aller, 1-0 pour l’Atlético au retour) aurait pu tourner différemment.

A égalité à l’issue du temps règlementaire et de la prolongation, les rivaux madrilènes s’étaient départagés aux tirs au but.

La séance, remportée par le Real 4 tirs à 2, avait été marquée par l’annulation rarissime du but de Julian Alvarez après intervention de l’arbitrage vidéo.

Le visionnage de sa frappe avait montré que l’attaquant argentin avait touché la balle du pied gauche en glissant avant de tirer du droit. Alerté par la VAR, l’arbitre avait annulé son tir au but.

« Je n’avais jamais vu un penalty refusé par la VAR », s’était aussitôt offusqué son entraîneur, Diego Simeone, avant d’exprimer quelques jours plus tard un sentiment « de colère, de rage et d’injustice ».

Moins de 24 heures après cette séance de tirs au but agitée, l’UEFA avait confirmé la validité de la décision arbitrale « en vertu des règles en vigueur » mais annoncé qu’elle engagerait « des discussions avec la FIFA et l’IFAB pour évaluer si la règle devrait être modifiée pour le cas où le double contact n’est clairement pas intentionnel ».

Avec AFP

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