Quelques pays d’Afrique mènent depuis fin novembre des campagnes de sensibilisation sur la violence faites aux femmes.
Le Tchad fait partie des pays susmentionnés. Depuis le 5 décembre 2024, le Club des mères du comité départemental de la Croix-Rouge du 7e arrondissement participe aux 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre.
Plus de centaine de femmes : des mères, veuves, célibataires ou dans une situation de vulnérabilité se sont mobilisés pour sensibiliser la population de leur localité sur la violence que peuvent subir les femmes au quotidien.
Au rang des activités au menu de cette campagne de sensibilisation, on note des formations, l’assistance aux personnes intéressées. Cette campagne s’étale sur une durée d’un mois ? Elles comptent sillonner chaque recoin du département de Ndjamena.
Telles des amazones, une armée de mères comme on les appelle communément, scandent avec mégaphone. Nina Garnoné explique qu’elles « veulent dire à leurs sœurs et aussi délivrer des messages à leurs hommes : la violence conjugale, ce n’est pas bien. Elles veulent faire passer le message à tous les enfants, notamment sur l’excision… Elles discutent partout et il n’y a pas de sujets tabous… ».
La coordinatrice du Club des mères Fatimé Godi Club commente qu’à force de le dire, le message finira par passer : « Comme ça, ça va bien rentrer dans leur cerveau. »
Ces femmes ont bon espoir que leurs messages seront reçu positivement : « Si un mari vient et tape sa femme, ce n’est pas bien. »
Elle poursuit en disant que « les viols, ce n’est pas bien non plus. Ce sont ces messages que nous avons entendus. Comme ça, ça va bien rentrer dans leur cerveau et les droits de la femme directement aussi ».