Les injures publiques sont passibles de prison ferme dans ce pays d’Afrique de l’Ouest

Gabon : un mineur arrêté pour avoir essuyé ses f*sses avec...

Crédit Photo : RCI Radio Canada International

Au Bénin, les injures publiques côtoient l’incivisme sur les axes routiers.

Il est fréquent de voir des gens proférés des insultes à l’endroit d’une tierce personne.

Les cas sont légion à Cotonou et dans les autres villes du pays.  Pourtant, il existe des lois qui réprimandent cet état de chose.

En effet, l’injure publique est passible de sanctions pénales. Elle doit être proférée à l’endroit de certaines catégories de personnes bien définies par la loi.

Il s’agit : des Cours, Tribunaux, Forces armées et de sécurité Publique, les Corps Constitués, les Administrations Publiques, un membre du gouvernement ou des Institutions Constitutionnelles, un fonctionnaire, un citoyen chargé d’un service public et un juré ou un témoin.

La base juridique de cette infraction est la loi N° 97-010 du 20 août 1997 portant libéralisation de l’espace audiovisuel et dispositions pénales spéciales relatives aux délits en matière de presse et de communication audiovisuelle en République du Bénin.

Le coupable d’injures encourt trois (03) mois à un (01) an d’emprisonnement et une amende de cinq cent mille (500.000) à cinq (05) millions de francs CFA ou l’une de ces deux peines.

Les injures sont rangées dans la catégorie des délits (2ème catégorie en matière de classification des infractions).

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