Plusieurs sprinteuses se disputent le droit de se vanter d’être considérées comme les femmes les plus rapides du monde, de leur continent et de leur pays.
L’épreuve du 100 mètres féminin est l’une des plus compétitives et des plus lucratives de l’athlétisme.
Ces femmes travaillent jour et nuit pendant des années pour courir 100 mètres en 10 secondes.
Pour couronner le tout, elles le font pour remporter des médailles lors de grands championnats.
Au fil des ans, plusieurs sprinters ont émergé de différents continents, qui détiennent les records de leur région.
Voici les femmes les plus rapides de l’histoire dans leurs continents respectifs :
Afrique – Marie-Josée Ta Lou (10.72s)
Le record d’Afrique féminin a changé de pays entre le Nigéria et la Côte d’Ivoire.
Mais il est désormais au nom de la plus régulière depuis 2015 et du visage actuel du sprint féminin africain au niveau international.
Ta Lou a couru le record d’Afrique de 10,72s à la Ligue de diamant de Monaco en août 2022, pulvérisant son précédent record de 10,78s établi aux Jeux olympiques de Tokyo.
Le record de l’Ivoirienne est le septième plus rapide de tous les temps dans le 100m féminin.
Europe – Christine Arron (10.73s)
Christine Arron a participé à des compétitions internationales pour la France sur 60 m, 100 m, 200 m et le relais 4×100 m.
Elle est la 9e femme la plus rapide de l’histoire du 100 m féminin.
C’est la neuvième femme la plus rapide de tous les temps avec 10.73s, toujours le record d’Europe.
Elle a établi ce record en remportant les championnats d’Europe de 1998, où elle a également gagné une médaille d’or dans le relais 4x100m.
Outre le titre européen, ses principales médailles individuelles sont du bronze sur 100 et 200 m aux Championnats du monde de 2005 à Helsinki, ainsi que des succès en relais lors de tous les grands championnats.
Asie – Xuemei Li (10.79s)
Li est une sprinteuse chinoise à la retraite.
Elle est la femme asiatique la plus rapide de l’histoire avec un temps de 10,79s sur 100m et 22,01s sur 200m lors des Jeux nationaux chinois de 1997.
Elle est la première femme asiatique à passer sous la barre des 11 secondes.
Xuemei Li a réalisé un temps de 10,90s lors de sa course de qualification aux Jeux, avant de le pulvériser et d’établir le record actuel.
Amérique du Sud – Rosângela Santos (10.91s)
Lors des Championnats du monde 2017 à Londres, Rosângela Santos est devenue la première sprinteuse brésilienne de l’histoire à courir le 100 m en moins de 11 secondes.
Elle réalisa un temps de 10,91 s en demi-finale pour décrocher un nouveau record national et sud-américain dans cette épreuve.
Santos est médaillée de bronze du 4x100m aux Jeux olympiques de Pékin 2008.
Océanie – Zoe Hobbs (10.97s)
Hobbs a abaissé le record d’Océanie et de Nouvelle-Zélande du 100m toutes catégories confondues avec un temps de 11.07s (+1.8).
Et ce, dans les séries des Championnats nationaux de Nouvelle-Zélande 2023 à Wellington.
En finale, elle a couru en 10.89s mais a été déclarée illégale en raison d’un vent excessif de (3.4m/s).
En mars 2023, lors du Sydney Track Classic, Hobbs a officiellement franchi la barrière des moins de 11 secondes avec 10,97 s (+0,5).
Amérique du Nord – Florence Griffith-Joyner (10.49s/ record du monde)
Florence Griffith-Joyner est la plus ancienne détentrice de records de sprint de l’histoire de l’athlétisme.
Cette légende du sprint américain a établi en 1988 des records du monde sur 100 et 200 mètres.
Ainsi, elle a battu le record nord-américain de 10,49 secondes.
C’est un nouveau record du monde avec une marge de 0,27 seconde sur le précédent.
Au cours des 2 jours d’essais, feu Griffith-Joyner a enregistré les 3 temps les plus rapides.
10.49s en quart de finale, 10.70s en demi-finale et 10.61 en finale.
Son record du monde de 100 mètres est la meilleure amélioration du temps de référence depuis l’avènement du chronométrage électronique.
Suivez l’actualité sur notre chaîne Telegram en cliquant ici.