L’Égypte a enregistré une hausse notable de ses exportations vers la France, qui ont dépassé le milliard de dollars, selon un communiqué du 8 avril 2025 de la Présidence du Conseil des ministres égyptien.
L’Égypte séduit la France avec ses exportations et gagne beaucoup de dollars
En tête des exportations egyptiennes vers la France figurent les appareils électriques, suivis des vêtements, des produits pétroliers ainsi que des fruits et légumes.
Le pays tire notamment profit de ses productions agricoles variées. Parmi les produits exportés vers la France figurent les dattes, les pommes de terre, et d’autres fruits et légumes, qui contribuent à la croissance de son produit intérieur brut.
L’Égypte, une grande puissance économique d’Afrique avec un PIB estimé à plus de 400 milliards de dollars
Avec un PIB d’environ 404 milliards de dollars en 2021, l’Égypte dispose de la deuxième économie d’Afrique.
Ce PIB est issu d’une structure diversifiée reposant principalement sur l’industrie, le secteur immobilier, le commerce, l’agriculture et les activités extractives.
Le secteur public y joue un rôle central, représentant près d’un tiers de l’activité économique et plus de la moitié des investissements. L’armée y est également un acteur clé, y compris dans l’économie civile.
L’économie égyptienne repose en grande partie sur plusieurs sources de revenus réguliers : les transferts de la diaspora (en moyenne 22 milliards de dollars par an), le tourisme, les redevances du Canal de Suez, et les ventes d’hydrocarbures.
En 2022, le Canal de Suez a généré près de 8 milliards de dollars, tandis que le tourisme, affecté par la crise sanitaire, rapportait 9,9 milliards de dollars en 2021.
La croissance économique, estimée à 3,5 % en 2020, est l’une des plus dynamiques de la région. Toutefois, elle demeure insuffisante face aux défis démographiques et sociaux.
Chaque année, environ 800 000 jeunes entrent sur le marché du travail, ce qui met à l’épreuve la capacité du pays à créer suffisamment d’emplois. De plus, près de 30 % de la population vit encore sous le seuil de pauvreté.
Entre réformes et dettes, l’Égypte poursuit son ajustement économique avec le soutien du FMI
Sur le plan commercial, l’Égypte reste confrontée à un déficit structurel. En 2020-2021, le déficit commercial s’élevait à plus de 42 milliards de dollars, soit 10 % du PIB.
Le pays importe une grande part de ses besoins, notamment en blé et en intrants industriels. Cette dépendance limite les effets positifs attendus d’une dévaluation monétaire.
Pour redresser son économie, l’Égypte a engagé plusieurs réformes sous la supervision du FMI, bénéficiant d’un appui financier conséquent, dont un dernier programme de 3 milliards de dollars accordé fin 2022.
Ces efforts visent à améliorer la compétitivité du pays, renforcer ses capacités de production et stimuler les exportations, à l’image des échanges en hausse avec la France.