L’ambassadeur des États-Unis au Nigéria, Richard Mills Jr., a déclaré que les personnes expulsées des États-Unis seraient transférées à Lagos, sans possibilité de déroutement vers d’autres villes comme Port Harcourt ou Abuja.
Lors d’une récente intervention, Mills Jr. a indiqué que la première vague d’expulsions concernerait principalement des prisonniers condamnés, notamment ceux ayant enfreint les lois américaines sur l’immigration et dont les appels ont été rejetés.
« Le premier groupe sera composé de prisonniers condamnés. Ceux qui ont commis des crimes et qui sont dans les prisons américaines. Certains d’entre eux ont violé les lois sur l’immigration et ont vu leurs recours rejetés. Ils ont reçu l’ordre de quitter les États-Unis », a-t-il expliqué.
L’ambassadeur a également exprimé la volonté de la nouvelle administration américaine d’assurer un processus de rapatriement digne pour les personnes concernées. Il a souligné que la question du traitement des expulsés inquiète de nombreux Nigérians, tant aux États-Unis qu’au Nigéria, notamment en ce qui concerne les conditions de leur retour et la gestion de leurs biens.
« À l’heure actuelle, on nous dit qu’environ 201 ressortissants nigérians se trouvent dans des camps d’immigration aux États-Unis, et qu’environ 85 ont été autorisés à être expulsés », a-t-il précisé.
Il a également soulevé la question de l’impact de ces expulsions sur les familles des personnes concernées.
« Beaucoup de ces individus soutiennent leur famille au Nigéria. Leurs enfants, dont les frais de scolarité sont payés par ces diasporas, risquent d’en souffrir », a-t-il ajouté.
La communauté nigériane et les autorités locales attendent d’en savoir plus sur les modalités précises de ces expulsions et les mesures mises en place pour en atténuer l’impact social et économique.