Les États-Unis semblent envisager pour l’Afrique, un avenir des plus prometteurs.
En effet, selon un rapport récent de l’agence américaine Moody’s Ratings, la région devrait enregistrer une croissance de 4,2% en 2025, contre 3,8% en 2024.
Il faut savoir que cette prévision optimiste s’appuie sur plusieurs facteurs relevés par l’agence de notation. On compte parmi eux l’assouplissement des conditions financières, les investissements croissants dans les infrastructures et l’énergie, ainsi que l’accélération des réformes économiques. L’expansion du secteur des services contribuera également à cette dynamique positive.
Par ailleurs, les États-Unis, qui suivent de près ces développements, pourraient jouer un rôle crucial dans la réalisation de ce potentiel économique.
Des initiatives américaines visant à soutenir l’investissement et le développement en Afrique pourraient donc renforcer la tendance.
En effet, les flux d’investissements directs étrangers vers les pays africains, notamment ceux producteurs de matières premières essentielles à la transition énergétique, comme la République démocratique du Congo et la Namibie, sont attendus en hausse.
Cependant, cette perspective positive n’est pas exempte de risques. Les défis politiques, tels que ceux observés en Côte d’Ivoire et au Mozambique, et les risques climatiques, comme la persistance de la sécheresse en Zambie, pourraient affecter les perspectives économiques.
La stabilité politique et la résilience face aux changements climatiques restent des facteurs clés pour assurer une croissance durable.
En dépit de ces défis, les prévisions de l’agence des États-Unis suggèrent que les économies majeures, comme celles de l’Afrique du Sud et du Nigeria, continueront de progresser grâce à des réformes économiques solides.
L’Angola et la République du Congo, quant à elles, bénéficieront de nouveaux projets pétroliers et gaziers.