Les États-Unis fournissent 2,3 milliards à ce pays africain pour l’exploitation de…

États-Unis

Crédits photo : Cnewyork

Dans les coulisses de la géopolitique mondiale, une nouvelle bataille se joue sur le sol africain. Les États-Unis, déterminés à contrer l’influence chinoise sur le continent, viennent de poser un nouveau pion sur l’échiquier minéral africain.

La compagnie Trinity Metals, exploitant les richesses du sous-sol rwandais, se voit octroyer une subvention de 3,86 millions de dollars (2,3 milliards de francs CFA) par l’International Development Finance Corporation (DFC), la banque de développement américaine.

Cette manne financière, bien que modeste à l’échelle des grands jeux d’influence, revêt une importance symbolique capitale.

Elle marque la volonté de Washington de s’implanter durablement dans le secteur minier africain, longtemps dominé par Pékin.

L’étain et le tungstène, ces métaux stratégiques extraits des entrailles du Rwanda, deviennent ainsi les enjeux d’une nouvelle course aux ressources.

Mais au-delà de la simple exploitation, les États-Unis jouent la carte de la responsabilité sociale et environnementale.

Les fonds serviront à des études d’impact, à la formation des employés locaux et à la réhabilitation des sites miniers.

Une approche qui se veut en rupture avec les pratiques souvent décriées des compagnies chinoises.

Cette subvention s’inscrit dans une stratégie plus large de Washington. L’objectif est clair : diversifier et sécuriser les chaînes d’approvisionnement en minéraux critiques, essentiels à la transition énergétique.

Alors que les États-Unis tentent de rattraper leur retard sur le continent africain, une question demeure : cette nouvelle approche, alliant intérêts économiques et développement durable, saura-t-elle séduire les pays africains, longtemps courtisés par la Chine ?

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