Les États-Unis étaient au courant de la tentative de rébellion de Evguéni Prigojine, chef du groupe Wagner contre l’état-major russe.
En effet, selon les médias américains, les agences de renseignement étaient prévenues que Wagner passerait à l’action sans pour autant connaître le jour.
A en croire un responsable américain, la Maison-Blanche, le Pentagone et le Département d’ États avaient déjà été mis au courant depuis deux semaines.
Ces derniers auraient été informés des mouvements de Wagner et savaient que le groupe était en train d’accumuler des armes et des munitions près de la frontière russe.
« Il y avait suffisamment de signaux pour pouvoir informer les dirigeants que quelque chose n’allait pas », a expliqué un responsable américain au Washington Post.
« Les responsables américains ont estimé que s’ils disaient quoi que ce soit Vladimir Poutine pourrait les accuser d’avoir orchestré un coup d’État », a renchéri le New York Times.
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