Les États-Unis et la Chine se battent pour construire une centrale nucléaire dans ce pays africain

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Crédits photo : Franceinfo / LAURENT THEVENOT / MAXPPP

Le Ghana fait à nouveau rêver les grandes puissances. Cette fois, ce sont les États-Unis et la Chine qui se livrent une bataille stratégique pour remporter un juteux contrat : la construction de la première centrale nucléaire du pays africain.

Après deux tentatives avortées en 1960 et 2006, les autorités ghanéennes semblent bien décidées à concrétiser leur ambition atomique.

Une perspective alléchante qui n’a pas manqué d’attiser les convoitises des mastodontes de l’énergie nucléaire mondiale.

Dans cette course effrénée, les Américains NuScale Power et Regnum Technology Group, ainsi que le géant chinois CNNC, font figure de favoris.

Mais ils devront batailler ferme face à la concurrence de poids lourds comme EDF, le coréen KHNP ou encore le russe Rosatom.

Au départ, pas moins de 16 pays étaient sur les rangs. Mais Accra a décidé de réduire la liste aux meilleurs prétendants, en vue d’une décision d’ici décembre, selon les dires de Sogbadji, directeur adjoint de l’Énergie nucléaire.

Si le choix du fournisseur reste une équation complexe, le besoin criant d’énergie du Ghana ne fait aucun doute.

Avec une capacité actuelle de 5 454 MW, dont seulement 4 483 MW disponibles, le pays espère que le nucléaire lui apportera un précieux surplus de 1 000 MW d’ici 2034.

Au-delà des considérations économiques, l’enjeu géopolitique n’a pas non plus échappé aux analystes.

L’emporter au Ghana permettrait aux États-Unis ou à la Chine d’asseoir leur influence dans une région stratégique pour leurs intérêts. Un enjeu de taille pour ces deux rivaux de poids.

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