Les États-Unis durcissent le ton avec Israël ; voici la réaction de Netanyahu

États-Unis

Crédits photo : Collage Pexel / cottonbro studio / Sharefaith

La tension monte d’un cran entre les États-Unis et Israël. En cause, les possibles sanctions américaines visant une unité de l’armée israélienne.

Cette dernière est soupçonnée de violations des droits humains en Cisjordanie occupée. Une perspective qui a fait bondir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ce week-end.

« L’armée israélienne ne doit pas être sanctionnée ! », a tonné le chef du gouvernement sur les réseaux sociaux. « Au moment où nos soldats combattent les monstres du terrorisme, l’intention d’imposer des mesures punitives est le comble de l’absurdité et une atteinte à la morale. »

Des propos musclés, en réaction aux déclarations du secrétaire d’État américain Antony Blinken.

Ce vendredi 19 avril, ce dernier a en effet confirmé que son pays allait trancher « dans les prochains jours » sur d’éventuelles sanctions contre une unité israélienne, en vertu de la loi Leahy sur le respect des droits de l’Homme.

La raison derrière ce durcissement entre les États-Unis et Israël

Une décision sensible, intervenant dans un contexte déjà tendu entre l’État hébreu et les territoires palestiniens.

Depuis plus de six mois, l’armée israélienne est en effet mobilisée contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, avec des échanges de tirs quasi-quotidiens.

Sur le terrain diplomatique, le dossier des colonies en Cisjordanie occupée empoisonne également les relations avec les États-Unis. Le bataillon ultraorthodoxe « Netzah Yehuda », suspecté d’exactions, pourrait ainsi être la première cible de représailles financières de Washington.

De quoi révolter Benjamin Netanyahu, qui a promis d’agir « par tous les moyens » pour protéger ses troupes.

Un bras de fer qui intervient pourtant quelques heures seulement après l’adoption par la Chambre américaine d’un généreux plan d’aide militaire à Israël.

Un nouveau camouflet pour les relations bilatérales, déjà mises à rude épreuve par les dérives antidémocratiques du gouvernement le plus à droite de l’histoire israélienne.

En première ligne, la question des droits humains pourrait bien créer un précédent dans les échanges entre les deux alliés historiques.

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