L’Égypte vient d’obtenir l’accord des États-Unis pour acquérir des missiles rapides. Cette décision devrait permettre à la plus grande puissance militaire d’Afrique de renforcer sa force marine.
La coopération militaire entre l’Egypte et les États-Unis se renforce de jours en jours. En 2024, l’administration de Joe Biden avait autorisé plusieurs ventes militaires en faveur du pays d’Afrique du Nord.
Avec l’arrivée de Donald Trump, cette coopération n’a pas flétri. Au contraire, le 4 février 2025, le Département d’État des États-Unis a approuvé une éventuelle vente militaire à l’Egypte.
Cette nouvelle vente porte sur des missiles rapides modernisés et des équipements de soutien. Le montant de la transaction se chiffre à 625 millions de dollars.
L’Agence de coopération pour la sécurité de la défense (DSCA) a délivré la certification nécessaire pour informer le Congrès américain de cette potentielle transaction.
Les missiles rapides des Etats-Unis vont renforcer la marine égyptienne
L’Égypte a sollicité l’acquisition de quatre systèmes de gestion de combat COMBATSS-21 destinés à moderniser ses quatre engins lance-missiles rapides (FMC).
La transaction comprend également des radars de surveillance aérienne et de surface, des systèmes de leurres à paillettes, des capteurs électro-optiques/infrarouges, des dispositifs de guerre électronique, ainsi que des mises à niveau des canons de 76 mm.
Cette vente vise à renforcer les capacités de la marine égyptienne en matière de sécurité maritime et de protection contre les menaces potentielles.
Les autorités américaines considèrent cette transaction comme un élément clé pour la stabilité politique et la croissance économique au Moyen-Orient.
Les principaux sous-traitants de cette vente seront Lockheed Martin, basé à Manassas en Virginie, et L3Harris, situé à Northampton dans le Massachusetts.
Aucun accord de compensation n’a encore été annoncé, mais des discussions sont en cours entre l’Égypte et les fournisseurs.
Aucun impact sur la défense américaine
L’administration américaine assure que cette vente n’aura pas d’impact négatif sur la préparation de la défense des États-Unis. De plus, elle ne nécessitera pas le déploiement de personnel supplémentaire en Égypte.
La valeur finale du contrat pourrait être réajustée en fonction des besoins définitifs, de l’autorisation budgétaire et des accords signés entre les parties.