Les États-Unis annoncent une très mauvaise nouvelle à ce pays africain

Cameroun, Congo... : les États-Unis prennent une décision radicale et impitoyable, la Côte d’Ivoire, le Bénin sont...

Crédits photo : Collage L-frii Media (Pexles)

Les États-Unis viennent de prendre une décision qui sonne comme une mauvaise nouvelle à un pays africain.

En effet, suite à la détérioration de la situation sécuritaire en Afrique des Grands Lacs, l’ambassade des États-Unis au Burundi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a ordonné l’évacuation des familles de ses employés et autorisé le départ du personnel non-essentiel.

Cette décision a été annoncée dans un communiqué officiel ce samedi 22 février 2025.

Une décision motivée pour les États-Unis

Elle intervient dans un contexte de tensions croissantes aux frontières entre la République Démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi.

La représentation diplomatique américaine a particulièrement mis en garde contre les risques accrus dans les provinces de Cibitoke et Bubanza, ainsi que dans le parc national de Kibira, où des violences armées potentielles sont redoutées.

Le centre-ville de Bujumbura n’est pas épargné, notamment aux alentours de l’ancien marché central sur la chaussée Prince Louis Rwagasore, où la criminalité violente suscite l’inquiétude des autorités américaines.

Cette mesure s’accompagne de restrictions significatives imposées aux déplacements du personnel diplomatique, surtout une limitation des mouvements en dehors de Bujumbura Mairie pendant les heures nocturnes.

Bien que l’ambassade des États-Unis maintienne ses services consulaires d’urgence, elle reconnaît son incapacité à assurer une assistance dans certaines zones, particulièrement dans la province de Bubanza.

L’escalade des tensions est directement liée à la progression du groupe armé M23 dans l’est de la RDC, qui pousse les combats toujours plus près des frontières burundaises.

Face à cette menace, l’armée burundaise a déployé plus de 10 000 soldats depuis 2023 pour soutenir les forces congolaises.

L’impact humanitaire est déjà considérable, avec environ 42 000 personnes ayant trouvé refuge au Burundi depuis le 8 février.

La gravité de la situation a conduit le Conseil de Sécurité de l’ONU à condamner explicitement le Rwanda pour son soutien au M23. Et ce, tandis que le secrétaire d’État américain Marco Rubio a plaidé pour un cessez-le-feu immédiat lors d’un échange avec le président kényan William Ruto.

Cette décision américaine d’évacuation partielle souligne l’inquiétante dégradation de la stabilité régionale et pourrait présager d’autres mesures diplomatiques similaires dans les jours à venir.

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