Pour la plupart des forces armées des pays africains, c’est l’équipement militaire le plus à la mode pour faire face aux défis. Les drones sont devenus un outil très convoité par les Etats-Majors africains.
Il s’agit d’un matériel moderne sophistiqué qui permet aux armées de gagner en temps, en énergie et aussi de réduire les chances de pertes de vies humaines dans les rangs.
À la place des soldats, les drones contrôlent les mouvements et la position des ennemis, les scannent et les détruisent à l’aide de lourdes frappes.
Que ce soit au Mali ou au Burkina Faso, les drones sont d’une très grande aide dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.
Les deux pays utilisent cet équipement nouveau pour surprendre les djihadistes sans se faire annoncer. Même en République démocratique du Congo, l’armée a dû se résigner à recourir aux drones dans sa guerre contre les rebelles dans l’Est du pays.
Selon le journal Le Monde, 20 pays et plus en Afrique ont acheté des drones entre 2018 et 2023. L’efficacité des drones sur les terrains de combat ne sont plus à démontrer !
Cependant, il s’agit d’un outil qui pourrait mettre en danger la vie des populations en cas d’erreur d’information.
Étant automatiques et dans les airs, les drones peuvent cibler un groupe de civils comme étant des terroristes et frapper.
En un clin d’œil, des dizaines de civils et innocents pourraient donc perdre la vie. Ces cas se sont déjà produits dans des pays comme le Nigeria, le Burkina où les drones ont eu à faire des frappes sur des civils selon Human Rights Watch.
Pour éviter ces mésaventures, le droit international a besoin de nouvelles mise à jour pour prendre en compte l’utilisation de ces nouvelles technologies en période de conflit, estime le journal français Le Monde.