Un enfant de quatre ans et demi est décédé des suites d’une contamination au virus Ebola en Ouganda.
Début février, le pays avait confirmé 9 cas de la souche Ebola-Soudan du virus, dont celui d’un infirmier décédé fin janvier 2025.
Les autorités avaient assuré que l’épidémie était « contenue », après la guérison annoncée de ces 8 patients.
Mais ce samedi 01 mars 2025, le ministère de la Santé a déclaré dans un communiqué avoir enregistré un cas positif.
Au 25 février 2025, 10 cas confirmés positifs d’Ebola en Ouganda, selon le ministère.
Un total de 265 contacts avaient été placés la semaine dernière en isolation dans des hôpitaux de Kampala et de Mbale, une ville dans l’est du pays.
C’est la sixième fois que cette fièvre hémorragique virale touche l’Ouganda.
Elle présente six souches différentes, dont trois (Bundibugyo, Soudan, Zaïre) ont déjà provoqué de grandes épidémies.
Il n’existe actuellement pas de vaccin contre Ebola-Soudan.
Mais un essai de vaccin contre cette souche a commencé début février en Ouganda, « en un temps record » selon le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.
La transmission humaine d’Ebola se fait par les fluides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements et diarrhées.
Les personnes infectées ne deviennent contagieuses qu’après l’apparition des symptômes, après une période d’incubation allant de 2 à 21 jours.
Toutes souches confondues, ce virus a fait plus de 15.000 morts en Afrique depuis 1976.
© AFP