L’ennemi juré de l’AES continue de souffrir ; les États-Unis le sanctionnent en…

États-Unis afrique

Crédit Photo : Institut français des relations internationales / DR

La France a véritablement du mouron à se faire ; en plus d’être la première cible des invectives de l’AES, elle vient d’apprendre une mauvaise nouvelle en provenance des États-Unis.

En effet, un nouveau coup dur vient de frapper l’économie française. L’agence de notation américaine Moody’s a décidé d’abaisser la note de la dette souveraine française de Aa2 à Aa3.

C’est une décision qui intervient dans un contexte politique particulièrement délicat avec la nomination récente de François Bayrou comme Premier ministre.

Cette dégradation, bien qu’attendue depuis octobre, constitue un signal préoccupant pour la cinquième puissance économique mondiale.

Cette rétrogradation n’est pas une surprise totale, mais elle est la preuve d’un changement dans la perception de la solidité financière française par les marchés internationaux.

Si la note Aa3 maintient toujours la France dans la catégorie des émetteurs de haute qualité, elle traduit néanmoins une inquiétude croissante quant à la capacité du pays à maîtriser ses finances publiques.

L’ironie du timing n’échappe à personne : cette annonce coïncide avec l’arrivée de François Bayrou à Matignon, dont la première déclaration, « Enfin les ennuis commencent », résonne désormais comme une prophétie auto-réalisatrice.

Le nouveau gouvernement hérite d’une situation financière complexe, avec une dette publique frôlant les 115% du PIB, soit près du double du plafond fixé par les critères européens.

La décision de Moody’s s’appuie sur plusieurs facteurs préoccupants, notamment la récente instabilité politique marquée par la censure du gouvernement de Michel Barnier.

L’agence des États-Unis considère que cette turbulence institutionnelle compromet la capacité de la France à mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires au redressement de ses comptes publics.