L’Egypte veut maximiser la production nationale de poisson

L'Egypte veut maximiser la production nationale de poisson

Crédit photo : DR

L’Egypte cherche à augmenter sa production nationale de poisson. Alors que le pays renforce ses politiques de souveraineté alimentaire, l’Agence pour la protection et le développement des lacs et des pêches intensifie ses opérations dans les eaux égyptiennes. L’Objectif consiste à soutenir les écosystèmes aquatiques tout en renforçant les revenus des pêcheurs.

Dans un contexte où la sécurité alimentaire est devenue une priorité nationale, les autorités égyptiennes accélèrent leurs efforts pour exploiter durablement les ressources naturelles.

À la manœuvre, l’Agence pour la protection et le développement des lacs et des pêches, dirigée par le major général Hussein Farhat, qui supervise un ambitieux programme de repeuplement des milieux aquatiques naturels.

Dans un communiqué officiel, l’Agence détaille une série d’opérations menées fin juillet dans différentes régions du pays.

Plusieurs millions d’alevins ont été relâchés dans le Nil, les lacs intérieurs, les canaux et autres bassins aquatiques : tilapia bleu, carpes d’herbe (Mabrouk), tilapia argenté…

Autant d’espèces choisies selon les caractéristiques biologiques de chaque plan d’eau. À titre d’exemple, 600 000 tilapias bleus ont été introduits à Baltim (lac Barles), tandis que 500 000 tilapias indigo ont été relâchés dans le Nil à Gizeh.

L’approche est rigoureuse, assure le général Farhat. Le plan d’action repose sur une logique scientifique intégrée visant à augmenter la productivité halieutique tout en respectant l’équilibre environnemental. Une démarche qui s’inscrit dans une stratégie plus large de durabilité, en lien avec les directives présidentielles.

Au-delà de l’enjeu écologique, l’initiative vise aussi à améliorer les conditions socio-économiques des communautés riveraines.

En soutenant les coopératives de pêcheurs et en créant de nouvelles opportunités d’emploi dans l’aquaculture, les autorités espèrent stimuler les revenus locaux et réduire la dépendance aux importations.

Les opérations ont été conduites en coordination avec les gouvernorats, les services agricoles et vétérinaires, ainsi que les représentants des pêcheurs, dans le cadre d’un dispositif de contrôle strict garantissant la traçabilité et la qualité des interventions.

Cette stratégie de repeuplement est aussi l’un des leviers activés par le gouvernement pour moderniser les infrastructures aquacoles publiques, améliorer la qualité des élevages piscicoles et étendre la couverture géographique des opérations.

En toile de fond, Le Caire cherche à maximiser la production nationale de poisson, réduire la pression sur les ressources halieutiques importées et faire des lacs et du Nil de véritables réservoirs de croissance pour l’économie locale.

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