L’Egypte veut investir au Burkina Faso. Un forum d’affaires égypto-burkinabè inauguré mardi 22 juillet 2025 par le Dr Badr Abdel Aaty, ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration a réuni les hommes d’affaires des deux pays.
Côté égyptien, on pouvait dénombrer une trentaine de magnat d’affaires opérant dans divers secteurs. Leur ambition est de collaborer avec les entreprises burkinabè pour mettre en place de projets.
Ils visent plusieurs secteurs dont l’agriculture, l’industrie pharmaceutique, les infrastructures, l’exploitation minière, les industries manufacturières, ainsi que les énergies nouvelles et renouvelables.
La coopération entre le secteur privé des deux pays offrira plusieurs avantages. Elle permettra notamment de créer des emplois, d’augmenter la production et de bâtir des économies plus solides.
Pour le ministre Abdel Aaty, les entreprises des deux pays ont la bénédiction de leurs dirigeants. Il a invité les entrepreneurs à saisir les opportunités d’investissement et à construire des partenariats fondés sur la confiance, la durabilité et le bénéfice mutuel.
Par ailleurs, il a souligné la profondeur des relations fraternelles historiques entre l’Égypte et le Burkina Faso, qui ont connu un développement notable dans les domaines politique et économique.
L’Egypte veut investir au Burkina Faso en raison de son potentiel
Selon le ministre Abdel Aaty, le marché burkinabè a un potentiel prometteur dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, de l’exploitation minière et des infrastructures.
De son côté, l’Egypte a de grandes expériences dans les secteurs du médicament, de la construction, des énergies renouvelables, des technologies de l’information et de la formation professionnelle.
Les exportations égyptiennes ont dépassé 44,5 milliards de dollars par an, dont 6,5 milliards sont destinés aux marchés africains.
Cette prouesse s’explique par des investissements sans précédent dans les infrastructures dépassant 500 milliards de dollars depuis 2014.
En effet, les autorités égyptiennes ont beaucoup investi dans le développement des routes, des ports, des chemins de fer et des nouvelles villes.
Cela crée un terrain fertile pour des partenariats réussis et un échange d’expertises contribuant aux efforts de développement dans les deux pays.