Le clash entre l’Iran et Israël fait des vagues jusqu’en Égypte. Après le feu nourri de drones et missiles lancé par Téhéran sur l’État hébreu samedi soir, Le Caire est monté d’un cran dans sa posture défensive.
Une alerte rouge justifiée par les risques de débordement régional.
D’après les indiscrétions d’Al-Qahera News, mal placée pour être démentie, le président Al-Sissi a reçu l’ordre de muscler la riposte.
« Les défenses aériennes sont en alerte max », clamait le média aux oreilles samedi soir.
Sous la coupole, une « cellule de crise » aurait même été déployée pour un suivi balistique « h24 » de la situation explosive.
Le coup de chaud entre l’Iran et Israël place évidemment Le Caire dans une posture d’équilibriste. Car si le régime reste aligné sur la cause palestinienne face à l’ennemi sioniste, il rechigne à froisser ses atours avec la République islamique.
La corde raide se tend encore davantage sur le dossier gazaoui. Depuis le déclenchement du nouveau round de tensions avec Israël en octobre, Le Caire jongle sans fin avec ses entrées.
D’un côté, l’enclave cherche son salut par la frontière égyptienne. De l’autre, l’Égypte est bras dessus bras dessous avec l’aviation israélienne qui ne décolère pas.
Après l’épisode avorté de la « Promesse Honnête » selon Tsahal, la valse des ménagements a repris de plus belle au Caire.
« Nous sommes en contact permanent avec toutes les parties pour circonscrire le feu », assure la diplomatie d’Al-Sissi. Sans se départir de ses bonnes vieilles ficelles pour calmer le jeu au Proche-Orient.
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