‎L’Égypte dépose une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU contre ce pays africain ; les raisons

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Crédit Photo : Monsieur-des-Drapeaux

‎L’Égypte a décidé de porter plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, à l’encontre de cet autre pays africain.

‎En effet, après 14 années de travaux, l’Éthiopie, a procédé à l’inauguration de son Grand barrage de la Renaissance sur le Nil, le mardi 09 septembre 2025.

‎Il faut souligner qu’il s’agit du plus grand barrage hydroélectrique du continent africain.

‎Si la construction de cette infrastructure imposante et historique est célébrée en grande pompe dans le pays d’Afrique de l’Est, elle ne fait cependant pas, l’unanimité dans la région.

‎En effet, l’Egypte, particulièrement, n’épouse pas cette initiative sur le Nil.

‎Le pays d’Afrique du Nord qui s’insurge contre la mise en service de ce méga ouvrage hydroélectrique éthiopien a décidé de saisir l’ONU.

‎À cet effet, le mardi 09 septembre 2025, Le Caire a déposé une plainte contre l’Éthiopie auprès du Conseil de sécurité de l’ONU.

‎Dans sa lettre de protestation, l’Égypte s’est notamment insurgé contre une décision unilatérale d’Addis-Abeba de mettre en place ce barrage sur le Nil.

‎Pour le pays d’Afrique du Nord, cette décision va à l’encontre du droit et des normes internationales.

‎‎ »L’Égypte est attachée à l’application du droit international sur le Nil et ne tolérera pas les tentatives éthiopiennes de contrôler unilatéralement la gestion des ressources en eau », a déclaré le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.

‎L’Égypte « se réserve le droit de prendre toutes les mesures nécessaires, garanties par le droit international et la Charte des Nations unies, pour défendre les intérêts existentiels de son peuple », a également mentionné la note.

‎En effet, il est à noter que l’Égypte dépend en grande partie du Nil en ce qui concerne ses besoins en eau.

‎Ainsi, Le Caire craint donc que la mise en service de ce barrage hydroélectrique affecte ses ressources hydriques. Le pays y voit donc une « menace existentielle ».

‎Mais face à ces craintes de son voisin, l’Éthiopie n’a cessé de garantir que son infrastructure ne constituera nullement un frein pour son voisin.

‎Mieux, Addis-Abeba affirme que son Grand barrage de la Renaissance contribuera plutôt au développement de toute la région.

‎Ainsi, l’ONU devra désormais trancher dans cette affaire qui oppose ces deux pays africains.

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