Chaque année, le Togo perd la quasi-totalité de son or au profits des acteurs informels.
Le Ministère des Mines et des Ressources Énergétiques du Togo a publié le 27 mars 2025 cette information préoccupante concernant le secteur de l’or sur son compte officiel X.
Selon le rapport ITIE 2022, le pays a exporté 20,6 tonnes d’or sans déclaration officielle, tandis que seulement 0,6 tonne a été déclarée.
Cette situation montre le poids énorme du secteur informel dans l’exploitation aurifère.
Les impacts sur l’économie togolaise
Les conséquences de cette situation sont multiples. L’État subit des pertes fiscales importantes et les artisans miniers travaillent sans aucune protection sociale ni sécurité.
De plus, l’exploitation incontrôlée contribue à la dégradation de l’environnement, notamment par la pollution des eaux et la destruction des écosystèmes.
La solution pour que le Togo puisse pleinement tirer parti de son or
Pour remédier à cette situation, le rapport ITIE propose plusieurs solutions.
Il s’agit notamment de renforcer les contrôles pour limiter la contrebande, de sensibiliser les artisans aux avantages de la formalisation et de mettre en place des mesures pour améliorer les conditions de travail des mineurs.
Un secteur aurifère mieux encadré pourrait générer des revenus essentiels pour financer des projets sociaux et environnementaux.
Il faut noter que le Togo n’est pas le seul pays dans cette situation. Ses voisins, le Ghana, le Burkina Faso et le Mali perdent aussi de grandes quantités d’or.
Dans les pays du Sahel, les autorités ont pris plusieurs mesures. Ils ont adopté de nouveaux textes afin de mieux protéger leurs ressources minières.