Le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et d’autres pays débarquent au Burkina Faso pour l’ouverture de…

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Crédits photo : Tv5Monde

Avec des envoyés du Togo, du Sénégal, du Bénin, du Niger, de la Côte d’Ivoire et d’autres pays, le Burkina Faso accueille jusqu’au 12 juillet 2025 une école internationale de mathématiques.

Cette formation de deux semaines se déroule à l’université Thomas Sankara de Ouagadougou. Elle rassemble des étudiants et chercheurs venus de neuf pays différents.

Le Centre International de Mathématiques Pures et Appliquées (CIMPA) organise cet événement. Le thème choisi est « Théories des représentations et ses applications en physique ». Cette formation s’adresse aux étudiants en master et en doctorat. Elle vise à élargir leurs connaissances au-delà des cours classiques.

Le professeur Ibrahim Nonkané dirige le comité d’organisation. Il explique l’importance de cette rencontre scientifique. « Cette école est très importante parce qu’on ne peut pas faire de recherches sans rencontres », précise-t-il. Les participants bénéficient d’un brassage culturel enrichissant. Ils peuvent ainsi échanger avec des spécialistes venus du monde entier.

L’école propose des cours de haut niveau avec des exercices rares. Les étudiants découvrent des approches nouvelles et des méthodes avancées. Cette formation leur permet d’acquérir des compétences pointues en mathématiques. Par conséquent, ils pourront mieux contribuer aux recherches futures.

La théorie des représentations constitue un domaine très vaste des mathématiques. Elle mélange plusieurs branches comme l’analyse, l’algèbre et la géométrie. Le professeur Cyriaque Atindogbé, de l’université d’Abomey-Calavi au Bénin, explique cette notion.

« Elle regroupe beaucoup de domaines très importants des mathématiques », souligne-t-il. Cette approche permet aux jeunes chercheurs de changer facilement de spécialité.

Les mathématiques jouent un rôle central dans le développement. Elles constituent une méta-science, c’est-à-dire une science qui aide les autres sciences. La médecine, la physique et l’informatique utilisent les mathématiques pour progresser. L’intelligence artificielle et les systèmes GPS s’appuient également sur cette discipline.

Le professeur Nonkané insiste sur cette importance fondamentale. « Il ne peut pas y avoir de développement conséquent dans un pays sans les mathématiques », affirme-t-il.

Former davantage de mathématiciens permettrait d’avoir des ingénieurs qualifiés. Ces derniers pourraient alors résoudre les problèmes locaux avec des solutions adaptées.

Cette école attire des participants de plusieurs pays africains. Le Bénin, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Sénégal sont représentés. Le Congo Brazzaville, Madagascar et l’Allemagne participent également. Cette diversité enrichit les échanges et renforce la coopération scientifique régionale.

Pour l’université Thomas Sankara, cette école représente une opportunité majeure. Oumar Traoré, responsable du laboratoire en Sciences et Technologies, souligne deux avantages principaux.

D’abord, la participation de plusieurs pays permet à l’université d’être visible internationalement. Ensuite, les étudiants bénéficient d’enseignements qui amélioreront leurs recherches futures.

Le Burkina Faso organise cette école internationale pour la cinquième fois. Les précédentes éditions ont eu lieu en 1998 et 2009 à l’université Joseph Ki-Zerbo. L’université Nazi Boni a accueilli les sessions de 2012 et 2021. Cette régularité témoigne de l’engagement du pays dans la formation scientifique.

Cette école internationale de mathématiques confirme la volonté du Burkina Faso de développer l’excellence académique. Elle contribue également au renforcement des capacités scientifiques en Afrique de l’Ouest.

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