Le visa est requis pour une personne non-citoyen pour aller dans un pays. Durant ces dernières années, de nombreux pays lèvent cette obligation pour permettre la libre circulation des biens et des personnes.
Autrement dit, si un pays demande aux Sénégalais avant de rentrer sur leur territoire, les ressortissants de ce pays devront se procurer un visa du Sénégal avant de rentrer sur le territoire sénégalais.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé vendredi 26 décembre 2024 que le Sénégal cherche à appliquer le principe de réciprocité aux pays qui impose le visa à ses ressortissants.
« Nous appliquerons le principe de réciprocité pour la délivrance de visa aux ressortissants de certains pays l’exigeant à nos ressortissants », a-t-il déclaré devant les députés lors de la déclaration de politique générale (DPG) du gouvernement.
Depuis le 1er mai 2015, le Sénégal a supprimé la procédure des visas biométriques payants. Les textes législatifs et réglementaires l’instituant n’ont pas fait l’objet d’abrogation.
« Il s’agit dès lors, tenant compte de l’expérience précédente, de bien en cerner les faiblesses avant toute décision.
Notamment celles liées aux impacts éventuels sur le tourisme, les lenteurs dans la délivrance des visas, ajoutés à la disponibilité des moyens matériels et humains dans les aéroports et postes frontaliers terrestres au Sénégal », a-t-il expliqué.
Selon les propos du Premier ministre, le gouvernement sénégalais a entamé des discussions avec des pays afin d’instaurer le visa gratuit pour les ressortissants sénégalais sur la base du principe de la réciprocité.
Ousmane Sonko informe que des discussions auront lieu avec les pays dont les procédures de traitement des demandes de visa nuisent aux citoyens sénégalais.
Le but de ce projet est de comprendre la tarification des frais exigibles pour le traitement des demandes ainsi que les procédures de vérification d’authenticité et de transmission des documents d’état-civil.