Ce n’est pas la première fois que cela survient, mais la situation pour ce mois de janvier 2025 est particulière en France. En effet, ces derniers salariés sont sommés d’attendre 40 jours avant de toucher leur prochain salaire.
Si le calendrier de paiement des enseignants, des soignants, des employés des mairies, départements ou encore régions, des policiers, mais aussi des gendarmes est connu à l’avance, peu pensent à regarder les dates chaque mois.
Le délai d’attente entre les deux salaires est particulièrement long : plus d’un mois, de quoi même flirter avec l’illégalité.
La règle dans la fonction publique est pourtant claire. La date butoir est toujours fixée à l’antépénultième jour ouvré du mois, soit l’avant-avant dernier jour du mois parmi les jours travaillés, les jours ouvrés étant du lundi au vendredi.
En janvier, il s’agira du mercredi 29 (dernier jour ouvrable le vendredi 31). Or, en décembre, le versement du salaire a été avancé d’une grosse semaine : la paie est arrivée le 20, pour que cela soit crédité avant Noël.
Malchance du calendrier, la date qui s’applique en janvier est tardive. A cela, il faut ajouter le délai de traitement du versement par les banques, pouvant décaler la paie d’un ou deux jours supplémentaires.
Si le salaire sera donc viré le mercredi 29 janvier aux fonctionnaires, il pourra donc n’arrivera chez certains que le 31 janvier.
Ce sera la première et la dernière fois de l’année 2025 qu’un aussi gros décalage de paiement interviendra.
En revanche, le versement du salaire sera également tardif en juillet et octobre 2025, avec des virements programmés pour le 29 du mois. Le reste du temps, la paie arrivera entre le 26 et le 28 de chaque mois.