Le Royaume-Uni annonce de nouvelles sanctions contre la Russie

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Crédits photo : Pexels / @Sofía Marquet

Au Royaume-Uni, le gouvernement a annoncé ce vendredi 9 mai 2025 de nouvelles sanctions contre la « flotte fantôme » utilisée par la Russie pour exporter son pétrole et son gaz, en amont d’une réunion de défense des pays du nord de l’Europe à Oslo.

Ces nouvelles sanctions visent « jusqu’à 100 pétroliers », qui ont transporté pour « plus de 24 milliards de dollars » (21,3 milliards d’euros) depuis le début de 2024, a précisé le gouvernement.

Le Royaume-Uni a déjà ciblé plusieurs dizaines de navires de cette « flotte fantôme » utilisée par Moscou pour contourner les restrictions occidentales imposées depuis le début de la guerre en Ukraine.

« La menace de la Russie sur notre sécurité nationale ne doit pas être sous-estimée », a déclaré le Premier ministre Keir Starmer, cité dans un communiqué.

« C’est pourquoi nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour détruire les opérations de sa flotte fantôme, afin de priver sa machine de guerre des revenus du pétrole et de protéger les infrastructures sous-marines dont nous dépendons pour notre quotidien », a-t-il ajouté.

Ce nouveau paquet est annoncé en amont de sa participation vendredi à une réunion de la Joint Expeditionary Force (JEF), une coalition militaire menée par le Royaume-Uni et qui rassemble 10 pays du nord de l’Europe, dont la Norvège, le Danemark, les Pays-Bas, et les Etats Baltes.

La question de la protection des infrastructures sous-marines sera au menu des discussions, alors que les navires de la « flotte fantôme » sont régulièrement accusés par les Européens d’endommager – volontairement ou non – des câbles sous-marins.

Depuis janvier, la JEF mène des opérations pour traquer ces navires suspects dans 22 « zones d’intérêt », notamment la Manche, la mer du Nord et la mer Baltique, a indiqué Londres.

La réunion sera aussi l’occasion d’annoncer un nouveau soutien à l’armée ukrainienne, en particulier en matière de formation et d’efforts pour contrer la désinformation.

Londres et Oslo doivent aussi signer un protocole d’accord sur le spatial, visant à « protéger les infrastructures nationales », via « le partage de renseignement sur les satellites, les débris spatiaux et les autres objets survolant la Terre », a détaillé le gouvernement britannique.

© Agence France-Presse

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