D’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le continent africain fait partie des régions où le coût de production de l’hydrogène vert pourrait baisser à 1,6 dollar le kilo d’ici 2030. L’Afrique bénéficie en effet d’un fort potentiel solaire.
L’utilisation de panneaux photovoltaïques deviendra le moyen le moins onéreux pour générer de l’hydrogène propre d’ici la fin de la décennie, selon l’AIE. La baisse du prix des équipements solaires et des électrolyseurs rendra cette technologie très compétitive.
Grâce à l’abondance de son ensoleillement, l’Afrique est idéalement positionnée pour tirer profit de cette évolution. Sa production d’hydrogène par électrolyse pourrait atteindre 2 mégatonnes en 2030. Plus de 20 projets sont déjà annoncés, notamment au Maroc, en Namibie et en Afrique du Sud.
Avec ce fort potentiel solaire, le continent africain est en mesure de devenir un producteur majeur d’hydrogène vert à bas coût. Cette énergie décarbonée pourra alimenter son développement et celui du monde, contribuant à la lutte contre le changement climatique.
L’Afrique a donc une carte à jouer dans la révolution de l’hydrogène vert. À condition de déployer les investissements nécessaires pour concrétiser les ambitions des pays pionniers dans ce domaine prometteur.
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