Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, a finalement brisé le silence par rapport au renvoi de son ambassadeur des États-Unis.
Le chef d’État sud-africain n’entend pas entrer dans un bras de fer avec Washington.
Pour le dirigeant sud-africain, face à cette situation, il est préférable d’opter pour le dialogue afin d’apaiser les tensions.
Se prononçant le lundi 17 mars sur ce conflit diplomatique qui secoue leurs deux pays, il a souligné que l’ambassadeur sud-africain expulsé rentrera bientôt au pays et lui fournirait un rapport détaillé de la situation.
« Ebrahim Rasool reviendra bientôt, car le département d’État américain a décidé qu’il n’était plus acceptable aux États-Unis. Il reviendra donc et me remettra un rapport complet », a déclaré le chef d’État sud-africain.
Tout en appelant au dialogue, Cyril Ramaphosa a insisté sur l’importance de maintenir de bonnes relations avec les États-Unis.
Il fait savoir que l’Afrique du Sud avait pris bonne note « du mécontentement exprimé par les États-Unis, en particulier concernant les remarques que l’ambassadeur a faites ».
« Nous en avons pris acte et nous allons engager des discussions avec eux, comme nous le faisons déjà », a-t-il ajouté.
Pour lui, « améliorer notre relation avec les États-Unis d’Amérique est une priorité pour nous », soulignant qu’« ils sont notre deuxième partenaire commercial après la Chine ».
Pour rappel, en fin de semaine dernière, l’ambassadeur sud-africain à Washington, Ebrahim Rasool a été déclaré persona non grata par les autorités américaines.
Il est sommé de quitter le territoire américain d’ici vendredi 21 mars 2025. Une décision qui fait suite à des propos tenus par le diplomate lors d’une conférence et jugés « obscènes » et « inacceptables », par les autorités américaines.
L’ambassadeur avait « assimilé le président et le pays au suprémacisme blanc ».