Le président de la FIFA, Gianni Infantino, prend des risques : « Nous allons amener une Coupe du monde en… »

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, prend des risques : « Nous allons amener une Coupe du monde en... »

Crédit Photo : Foot Mercato

Gianni Infantino s’est risqué lundi à assurer que la Bolivie accueillera une des prochaines éditions de la Coupe du monde. Une promesse du président de la FIFA qui ne devrait pas plaire à toutes les nations.

Gianni Infantino s’est risqué à une ambitieuse promesse. « Nous allons amener un Mondial ici, c’est sûr. Nous allons voir de quel Mondial nous parlons », a promis lundi à la Paz, l’une des capitales boliviennes, le président de la FIFA, à l’occasion de la fête célébrant les 100 ans de la Fédération bolivienne de football (FBF).

La Bolivie, qualifiée sur le fil pour les barrages offrant la possibilité de disputer le Mondial 2026, est toutefois redoutée par de nombreuses équipes pour ses stades situés en altitude, ce qui entraîne des conditions de jeu compliquées pour des joueurs qui n’y sont pas habitués.

Septièmes des qualifications pour le Mondial dans la zone Amérique du Sud, les Altiplanicos n’ont d’ailleurs perdu que deux de leurs neuf rencontres à domicile dans cette campagne. La plupart sont disputées au Stade Hernando Siles de La Paz, à plus de 3 700 m d’altitude, mais aussi au Stade Municipal d’El Alto, au-dessus des 4 000 m.

Pas de contre-indication à l’altitude

« (Nous allons) commencer à en discuter avec le président élu », a cependant ajouté M. Infantino en désignant Rodrigo Paz, nouveau président élu dimanche par les Boliviens au second tour et présent à l’anniversaire de la FBF, sans préciser la catégorie d’âge envisagée pour ledit Mondial.

Située en partie sur la cordillère des Andes, la Bolivie rejoindrait l’Uruguay qui a organisé la première édition de la Coupe du monde en 1930 ainsi que le Brésil (1950 et 2014), le Chili (en 1962) et l’Argentine (1978) parmi les organisateurs sud-américains de la grande Coupe du monde le cas échéant.

Rien ne s’oppose à une candidature bolivienne, puisque, si la FIFA avait interdit en 2007 les rencontres internationales au-dessus de 2 500 mètres d’altitude afin de préserver la santé des joueurs, ce qui concernait notamment le Pérou, l’Équateur et la Colombie, l’instance était revenue sur sa décision dès 2008 face aux protestations.

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