Le président de ce pays veut accélérer la production pétrolière

Afrique du Sud : le géant pétrolier français TotalEnergies dans la tourmente

Crédit photo : Ocean's

La Guyana s’apprête à accélérer l’exploration pétrolière et encourager de nouveaux contrats de participation garantissant plus de richesse « pour le peuple », a annoncé dimanche 7 septembre 2025 son président, Irfaan Ali, lors de son discours d’investiture.

Ali a été réélu la veille pour un second mandat de cinq ans à la tête du petit pays d’Amérique du Sud, disposant des plus grandes réserves d’or noir de la planète par habitant.

Son parti, le PPP/C, a obtenu 55 % des voix, ce qui lui assure une majorité au Parlement avec 36 sièges.

« Notre secteur pétrolier et gazier continuera de croître, augmentant la production et les revenus pour notre population. Mais pourquoi s’arrêter là ? », a lancé M. Ali.

« Nous allons poursuivre les explorations dans le cadre d’un accord de partage de production plus solide, afin de garantir des bénéfices plus importants, des gains plus larges et une richesse qui profite véritablement à la population », a-t-il ajouté.

Le président de centre-gauche de 45 ans a fondé sa campagne sur la promesse de sortir de la pauvreté ce petit pays de 850.000 habitants, en s’appuyant sur ses richesses pétrolières.

Le Guyana a commencé l’exploitation pétrolière en 2019 et espère atteindre une production d’un million de barils par jour (b/j) en 2030, contre 650.000 b/j actuellement.

La richesse pétrolière a permis de quadrupler le budget de l’État en cinq ans (6,7 milliards de dollars en 2025) avec la plus forte croissance économique d’Amérique latine (43,6 % en 2024).

Elle est également au centre d’un différend centenaire avec le Venezuela, qui revendique la souveraineté sur le territoire de l’Essequibo, où d’importants gisements pétroliers ont été découverts.

Avec AFP

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