‎Le président allemand Frank-Walter Steinmeier fait une importante demande à l’Algérie

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Crédit Photo : Balises - Bpi

‎Le chef d’État allemand, Frank-Walter Steinmeier, a fait une importante demande à son homologue de l’Algérie.

‎En effet, le président allemand a plaidé en faveur de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal entre les barreaux en Algérie.

‎Frank-Walter Steinmeier a appelé à la libération du lauréat du grand prix du roman de l’Académie française en 2015.

‎Le président de la République fédérale d’Allemagne a notamment demandé au dirigeant algérien, Abdelmadjid Tebboune une grâce présidentielle en faveur de l’écrivain.

‎Une demande qui intervient alors que le 16 novembre 2025, marquera le 1er anniversaire de l’arrestation de l’auteur franco-algérien.

‎Pour Berlin, il s’agira d’un « geste humanitaire » à l’endroit de cet homme âgé de plus de 80 ans.

« Un tel geste serait l’expression d’une attitude humanitaire et d’une vision politique à long terme. Il refléterait ma relation personnelle de longue date avec le président Tebboune et les bonnes relations entre nos deux pays », a déclaré dans un communiqué le chef d’État allemand.

‎Mieux, Frank-Walter Steinmeier suggère que l’écrivain soit transféré en Allemagne afin qu’il puisse « bénéficier de soins médicaux, compte tenu de son âge avancé et de son état de santé fragile ».

‎Pour l’heure, le président algérien Abdelmadjid Tebboune n’a pas encore officiellement réagi à cette demande de son homologue allemand en faveur de l’écrivain franco-algérien.

‎Pour rappel, Boualem Sansal a été mis aux arrêts le 16 novembre 2024 à son arrivée à l’aéroport d’Alger.

En mars 2025, il est condamné par le tribunal correctionnel de Dar El Beida, près d’Alger, à cinq (5) ans de prison et à une amende de 500 000 dinars algériens (environ 3 500 euros).

‎Alors qu’il a fait appel de la décision, Boualem Sansal voit le 1er juillet 2025, sa condamnation confirmée en appel.

‎ Il était notamment poursuivi pour « atteinte à l’unité nationale », « outrage à corps constitué », « pratiques de nature à nuire à l’économie nationale » et « détention de vidéos et de publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays », pour des propos tenus dans un média français.

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