En Tunisie, l’attaque israélienne contre le camp de réfugiés de Jabalia à Gaza suscite l’indignation. Mardi, des centaines de personnes ont manifesté dans la capitale Tunis, jusqu’au siège de l’ambassade de France.
Les protestataires dénoncent le « massacre » perpétré par Tsahal à Jabalia, qui a fait plus de 400 victimes selon eux. Ils condamnent aussi la position jugée complaisante des Occidentaux, dont la France, face aux frappes israéliennes.
Slogans et banderoles réclament purement et simplement l’expulsion de l’ambassadrice française, tandis que la foule scandait « Le peuple veut chasser l’ambassadrice ». Une expression de la colère populaire tunisienne contre le bombardement du camp palestinien.
Cette manifestation fait suite à l’appel lancé par des organisations de la société civile et des partis politiques. Tous dénoncent unanimement le « massacre » perpétré par Israël et l’inaction coupable de la communauté internationale.
Alors que le conflit s’intensifie à Gaza, la pression monte donc sur les représentants diplomatiques occidentaux en Tunisie. Le peuple tunisien, traditionnellement solidaire du peuple palestinien, laisse exploser sa rage après les frappes meurtrières sur Jabalia.
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