Le pétrole baisse avec l’absence de nouvelles sanctions contre la Russie

Le pétrole baisse avec l’absence de nouvelles sanctions contre la Russie

Crédit Photo : Anadolu Ajansı

Les cours du pétrole ont encore reculé mardi 14 juillet 2025, plombés par l’absence de nouvelles sanctions de la part des Etats-Unis contre la Russie ainsi que par les craintes d’une offre trop abondante.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a perdu 0,72% à 68,71 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en août 2025, a lâché 0,69% à 66,52 dollars.

« Nous allons mettre en place des droits de douane secondaires », c’est-à-dire contre les alliés de Moscou, a averti lundi Donald Trump.

« Si nous n’avons pas un accord d’ici 50 jours, c’est très simple, (les droits de douane) seront à 100% et c’est comme ça », a ajouté le président américain.

Les cours du pétrole sont « sous pression » car cette période de 50 jours « donne l’occasion de négocier un cessez-le-feu et de revenir à une situation meilleure que celle que nous connaissons aujourd’hui », estime auprès de l’AFP Robert Yawger, de Mizuho USA.

La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a par ailleurs reconnu mardi qu’aucun accord n’avait pu être obtenu sur un 18e « paquet » de sanctions contre la Russie comprenant un nouveau plafonnement du prix du pétrole russe.

En parallèle, la politique commerciale du président américain continue aussi de peser sur les prix de l’or noir.

Aucun accord n’a pour le moment été trouvé avec la Chine, premier importateur de pétrole au monde, et des droits de douane élevés contre Pékin « impliquerait un certain degré de destruction de la demande », note M. Yawger.

Dans le même temps, l’Opep a maintenu ses prévisions de la croissance mondiale de pétrole pour 2025 et 2026, malgré les incertitudes liées à l’entrée en vigueur des droits de douane américains au 1er août, selon son dernier rapport publié mardi.

Le cartel estime que la demande en or noir devrait augmenter de 1,3 million de baril par jour (mb/j) en 2025 comme en 2026, pour s’établir respectivement à 105,1 mb/j et 106,4 mb/j au total sur chacune de ces années.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a, elle, revu à la baisse vendredi sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour l’année 2025, qui connaîtrait sa plus faible progression depuis 2009, en dehors de l’année hors norme du Covid en 2020.

Après le départ du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO, Patrice Talon et Ousmane Sonko ont fait une annonce historique.

Arrivé à Cotonou dans l’après-midi de ce mardi 15 juillet 2025, Bassirou Diomaye Faye a échangé avec Patrice Talon.

À l’issue d’un tête-à-tête avec son homologue béninois Patrice Talon, une déclaration conjointe a été faite, au cours de laquelle le président sénégalais a dressé le bilan des échanges.

« Je voudrais d’abord vous remercier pour toutes les marques d’hospitalité et le chaleureux accueil qui m’a été réservé ici en terre africaine du Bénin », a déclaré le président Faye. Il a salué la qualité des discussions bilatérales, élargies aux enjeux multilatéraux de la sous-région. Revenant sur les circonstances ayant retardé cette visite, il a rappelé : « Le Bénin figurait en très bonne place dans le calendrier de ces visites-là. Malheureusement, des contraintes d’agenda […] n’ont pas permis à ce que la visite puisse être déroulée au moment où je le voulais. »

Patrice Talon et Bassirou Diomaye Faye ont abordé plusieurs sujets d’intérêt commun, notamment les relations économiques, la situation sécuritaire dans la région, le fonctionnement de la CEDEAO avec le départ du Mali, du Niger et du Burkina Faso et la nécessité de réformes au sein de l’UEMOA.

« Nous avons évoqué évidemment les relations d’amitié et de coopération entre le Bénin et le Sénégal […] Nous pouvons aujourd’hui, en raison de la qualité de la relation, faire beaucoup plus et beaucoup mieux sur le plan des échanges commerciaux », a souligné Bassirou Diomaye Faye.

Abordant les défis sécuritaires, il a exprimé sa solidarité envers le Bénin : « J’en ai profité pour dire toute ma solidarité au président Talon et au peuple béninois frère par rapport aux événements douloureux qui ont pu survenir dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. » Sur le plan institutionnel, les deux dirigeants se sont accordés sur la nécessité de « redynamiser » l’UEMOA, avec le soutien des autres chefs d’État de l’Union.

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