Le pétrole au plus bas : l’Arabie Saoudite, la Russie et 6 autres pays exportateurs ont…

Pétrole russe : l’UE met en garde ce pays membre influent des BRICS

Crédit Photo : Anadolu Ajansı

Les cours du pétrole ont poursuivi leur dégringolade jeudi 2 octobre 2025 pour atteindre un niveau plus vu depuis près de cinq mois en raison de l’attente d’une nouvelle augmentation de la production de l’Opep+.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre 2025, a perdu 1,90% à 64,11 dollars, au plus bas depuis début mai 2025.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en novembre 2025, a suivi la même direction, cédant 2,10% à 60,48 dollars.

Ce quatrième recul consécutif des cours de l’or noir intervient alors que l’Arabie saoudite, la Russie et six autres membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) doivent se réunir virtuellement dimanche 5 octobre 2025.

L’issue de cette rencontre est très incertaine : le marché s’attendait initialement à une hausse des quotas de 137.000 barils par jour en novembre, comme ce qui avait été décidé pour le mois d’octobre.

Mais des rumeurs de presse ont évoqué la possibilité d’une augmentation plus significative, de l’ordre de 500.000 barils quotidiens.

Des allégations que « rejette fermement » l’Opep, a fait savoir le cartel mardi 30 septembre 2025, via son compte X.

Les opérateurs restent vigilants car « le groupe a souvent surpris les marchés par des hausses rapides de production ces derniers temps », explique Barbara Lambrecht, analyste chez Commerzbank.

Cette plus forte production viendrait alimenter un marché dont beaucoup craignent qu’il ne soit déjà confronté à une offre supérieur à la demande.

« L’Agence internationale de l’énergie anticipe des excédents records l’an prochain, tandis que TotalEnergies évoque un surplus dès le premier trimestre », souligne John Plassard, analyste chez Cité Gestion Private Bank.

« Jusqu’à présent, les rapports hebdomadaires sur les stocks américains n’ont pas fourni de preuves évidentes d’une telle offre excédentaire », souligne Barbara Lambrecht.

Mais la publication, mercredi, de réserves en hausse aux Etats-Unis (+1,8 million de barils) lors de la semaine passée a entretenu les craintes du marché.

« Les prix pourraient encore baisser » si l’accroissement des stocks « se confirme », anticipe Mme Lambrecht.

Avec AFP

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