Le pays africain plus grand producteur d’or porte un autre coup dur aux étrangers avec l’installation d’une…

Crédits photo : Pexel / Joris Geens

Le Ghana, plus grand pays africain producteur d’or, poursuit sa stratégie de valorisation des ressources naturelles en annonçant la construction imminente de sa première raffinerie de manganèse.

Cette initiative, qui fait suite à l’inauguration récente de la première raffinerie d’or du pays, marque une nouvelle étape dans la volonté du Ghana de maîtriser l’ensemble de sa chaîne de valeur minière.

Le ministre ghanéen des Terres et des Ressources naturelles, Samuel Abu Jinapor, a annoncé le 10 août le lancement prochain des travaux de la Ghana Manganese Company Limited à Nsuta, dans le centre du pays.

Ce projet ambitieux, fruit d’une collaboration avec la compagnie chinoise Ningxia Tianyuan Manganese Industry Group Company Limited (TMI), représente un investissement de 450 millions de dollars.

La nouvelle raffinerie, un projet motivé pour le pays africain plus grand producteur d’or

L’infrastructure stratégique devrait permettre au Ghana d’augmenter ses revenus issus du manganèse de 27 à 40%.

Pour rappel, le pays occupe déjà le troisième rang africain et le quatrième mondial dans la production de ce minerai, avec 4 millions de tonnes en 2023.

Cette démarche vise ainsi à consolider sa position sur le marché international des minéraux verts, essentiels à la fabrication des batteries pour véhicules électriques.

Au-delà des retombées économiques directes, le projet prévoit la création de 360 emplois, dont 330 postes d’ouvriers de production et 30 de personnel technique et de gestion.

L’initiative s’inscrit dans une politique plus large de transformation locale des ressources minières, visant à maximiser les bénéfices pour l’économie nationale.

Cette annonce intervient peu après l’inauguration de la Royal Ghana Gold Refinery, première raffinerie d’or du pays, capable de traiter 400 kilogrammes d’or par jour pour atteindre une pureté de 99,99%.

Ces développements successifs témoignent de la détermination du Ghana à réduire sa dépendance vis-à-vis des acteurs étrangers dans l’exploitation de ses ressources naturelles, tout en augmentant la valeur ajoutée de sa production minière sur les marchés internationaux.