Présent lors d’un événement organisé par LaLiga et le parlement européen pour la lutte contre la haine dans le sport, Javier Tebas s’est exprimé sur plusieurs sujets dont Lamine Yamal et Vinicius Junior.
Le président de LaLiga s’est exprimé sur l’actualité du Real Madrid, de la situation de Xabi Alonso et des cas de haine visant certains joueurs.
Javier Tebas a d’abord rappelé pourquoi cette campagne avait été lancée : « Être ici aujourd’hui, à la tête d’une campagne de lutte contre la haine dans la société en général, et en particulier dans le sport et le football, est une obligation et un devoir. C’est une fierté et une énorme responsabilité. Des événements comme celui d’aujourd’hui servent à transmettre ce que nous faisons et sur quoi nous travaillons ».
Questionné sur les actions menées contre ce type de comportements, le patron de LaLiga a expliqué : « Je pense que ce n’est jamais suffisant et qu’il faut continuer à travailler de manière constante. Nous n’avons pas aimé ce qui s’est passé lors du dernier derby et nous avons pris des mesures : nous avons dénoncé les faits et les organismes compétents établissent les sanctions. Nous, nous surveillons, nous ne laissons rien passer et nous donnons notre avis quand c’est nécessaire. Ce sont des faits déplorables qui doivent être sanctionnés et nous travaillons pour qu’ils ne se reproduisent pas. Le fait qu’ils soient isolés ne veut pas dire qu’il ne faut pas rester vigilants en permanence ».
Interrogé sur les cas de haine visant certains joueurs comme Ronald Araújo ou Yamal, Tebas a rappelé que des mesures avaient été mises en place : « C’est condamnable. Cette année, nous avons inauguré le Bureau d’assistance aux victimes de crimes de haine pour accompagner les joueurs. Beaucoup ne savent pas qu’ils doivent porter plainte, car c’est un délit qui nécessite une plainte de la victime. En plus, nous travaillons avec le Collège national des psychologues pour offrir un soutien psychologique si besoin. Ce sont des êtres humains et chaque cas est analysé individuellement. Avec Araújo, nous ferons la même chose ».