Classé à la 83e position à l’échelle mondiale en 2025, le passeport ivoirien permet de voyager sans visa dans 59 pays, offrant ainsi une relative liberté de déplacement. Cependant, cette ouverture est davantage marquée sur le continent africain, notamment en Afrique de l’Ouest.
Grâce aux accords régionaux de la CEDEAO et de l’UEMOA, les Ivoiriens peuvent se déplacer librement dans des pays voisins tels que le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et le Togo.
Ces dispositions facilitent la circulation au sein de la sous-région et renforcent les liens économiques et culturels entre ces nations.
Hors de l’Afrique de l’Ouest, quelques pays africains restent accessibles sans visa, comme le Maroc et la Tunisie en Afrique du Nord, ou encore la Namibie, le Mozambique, l’Éthiopie, Madagascar, la Somalie et le Rwanda sur d’autres parties du continent.
Cependant, le passeport ivoirien montre ses limites au-delà du continent. En dehors de l’Afrique, seules quelques nations asiatiques et américaines offrent une entrée sans visa aux détenteurs de ce document. En Europe, cette opportunité est encore plus restreinte, reflétant une influence limitée sur le plan international.
Le passeport ivoirien n’est pas le meilleur en Afrique de l’Ouest en 2025
Dans la sous-région ouest-africaine, certains passeports surpassent celui de la Côte d’Ivoire en termes de liberté de voyage.
Par exemple, le passeport béninois permet d’accéder à 68 pays sans visa, tandis que celui du Togo en ouvre 61.
À l’inverse, le passeport nigérian donne accès à seulement 46 pays, et celui du Niger à 57. Ces données proviennent du classement 2025 établi par Henley & Partners.
En résumé, le passeport ivoirien offre une bonne mobilité régionale mais reste moins compétitif à l’échelle mondiale. Un constat qui met en lumière la nécessité d’intensifier les efforts diplomatiques pour élargir ces possibilités de voyage.
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