Le pari fou d’Ibrahim Traoré : développer le Burkina Faso sans alourdir la dette

Le pari fou d'Ibrahim Traoré développer le Burkina Faso sans alourdir la dette

Crédit photo : Service d'information du gouvernement sur Facebook

Au Burkina Faso, le président de transition le Capitaine Ibrahim Traoré mise sur une politique de développement sans alourdir la dette.

La stratégie pour atteindre cet objectif est un programme de partenariat public-privé. Ce programme figurait à l’ordre du jour le lundi 7 avril 2025 à Ouagadougou lors de la première session ordinaire de l’année du Conseil présidentiel d’orientation et de suivi du Bureau national des grands projets.

Dès l’ouverture des travaux, le chef de l’État a donné une directive claire : privilégier les projets viables économiquement, capables de générer des revenus, afin d’éviter un endettement excessif du pays.

Il a souligné que toute dette contractée devait viser une efficacité immédiate dans les secteurs clés, tout en gardant en ligne de mire les générations futures.

Les débats se sont donc orientés vers des domaines jugés prioritaires tels que l’agriculture, l’industrialisation, l’énergie, les infrastructures et surtout la création d’emplois pour la jeunesse.

Le Président a insisté sur l’importance de l’énergie comme moteur du développement industriel du pays.

Au terme de la session, 27 projets sur 28 présentés ont été validés.

Le Directeur exécutif du Bureau national des grands projets, Wendpanga Bruno Compaoré, a précisé que 23 de ces projets seront financés selon le principe du paiement par les usagers, évitant ainsi un endettement direct de l’État.

 Globalement, plus de 90 % des projets approuvés suivent cette logique.

Avec cette première validation, le Burkina Faso entre dans une nouvelle phase : celle de la recherche d’investisseurs, de la signature de contrats et de la mise en œuvre effective des projets, pour le bien-être de la population.

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