Le pape François a critiqué les couples qui préfèrent les animaux de compagnie aux enfants, expliquant l’importance des familles nombreuses dans un monde confronté à une baisse du taux de natalité.
S’exprimant lors d’une visite en Indonésie dans le cadre d’une tournée plus large en Asie du Sud-Est, le pape a fait l’éloge des familles avec 3, 4 ou 5 enfants, les qualifiant d’exemple pour les autres nations, avant de fustiger les couples sans enfants qui choisissent de s’occuper de chats et de chiens, en avertissant : « Cela ne peut pas bien se passer ».
Le pape a exhorté à plusieurs reprises les couples à donner la priorité aux enfants plutôt qu’aux animaux de compagnie, considérant la tendance à l’absence d’enfants comme un problème sociétal important.
Il a déjà exprimé sa frustration à l’égard des individus traitant leurs animaux de compagnie comme des enfants, rappelant un incident survenu en 2023 lorsqu’une femme lui a demandé de bénir un chien qu’elle appelait son « bébé », pour lequel le pape a déclaré : « J’ai perdu patience et je l’ai grondé ».
Le pape François s’exprime sur le taux de natalité
Il s’exprime depuis longtemps sur la baisse du taux de natalité en Occident, en particulier en Europe, où le taux de fécondité est tombé à 1,5 enfant par femme, bien en dessous du taux de remplacement de 2,1.
Il a également mis en garde contre l’utilisation de la religion pour attiser les conflits dans un discours prononcé aux côtés d’un imam très influent.
Le pape et le grand imam Nasaruddin Umar ont signé une déclaration à la mosquée Istiqlal, l’une des dernières étapes majeures de la visite de trois jours du pape François dans la nation à majorité musulmane la plus peuplée du monde, qui a donné le coup d’envoi d’une tournée épuisante dans la région Asie-Pacifique.
L’unité entre les religions a été le thème central du voyage du pontife et la déclaration a appelé à « l’harmonie religieuse pour le bien de l’humanité » dans la plus grande mosquée d’Asie du Sud-Est.
« Le phénomène mondial de déshumanisation est marqué en particulier par une violence et des conflits généralisés. Il est particulièrement inquiétant que la religion soit souvent instrumentalisée à cet égard.
Le rôle de la religion devrait inclure la promotion et la sauvegarde de la dignité de chaque vie humaine », peut-on lire dans le texte.