Le gouvernement fédéral du Nigéria, par l’intermédiaire du ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire (FMAFS) et la Fondation Getulio Vargas (FGV) du Brésil viennent de signer un protocole d’accord (MOU).
Selon le communiqué publié le 24 novembre 2024, cet accord vise à faire progresser la production d’engrais, la technologie des semences hybrides et le financement agricole.
Le protocole d’accord a été signé au nom du gouvernement par le secrétaire permanent du FMAFS, M. Temitope Fashedemi, et le président du FGV, le professeur Carlos Ivan Simonsen Leal.
L’accord marque une nouvelle phase de collaboration stratégique entre le Nigéria et FGV, le principal responsable de la mise en œuvre du Green Imperative Project (GIP), l’une des plus grandes initiatives internationales de transfert de technologie agricole.
Nigeria et Brésil : un accord pour moderniser l’agriculture grâce à l’expertise brésilienne
Conçu en 2018, le GIP est un effort de coopération de 1,2 milliard de dollars entre le Brésil et le Nigeria, conçu pour moderniser le secteur agricole nigérian grâce à l’expertise brésilienne en agriculture tropicale.
Depuis la conception du protocole d’accord en 2018, les deux parties ont engagé de nombreuses discussions significatives pour faire progresser sa conception et sa mise en œuvre.
Le projet, soutenu par la Deutsche Bank, vise à fournir des technologies agricoles transformatrices et un transfert de connaissances sur sa durée de 10 ans.
Au cours des cinq prochaines années, le projet identifiera et soutiendra une entreprise agroalimentaire dans les 774 zones de gouvernement local du Nigéria en la dotant de ressources techniques et financières, favorisant ainsi le développement durable et la croissance économique.
« Ce partenariat ouvre la voie à un engagement du Brésil dans le secteur agricole dynamique et en pleine croissance du Nigéria.
Avec le FGV, nous sommes prêts à libérer le potentiel d’investissement du secteur privé dans des domaines clés essentiels à notre sécurité alimentaire », a déclaré Fashedemi lors de la cérémonie de signature.
En vertu du protocole d’accord, les projets du secteur privé portant sur la production d’engrais, la technologie des semences hybrides et le financement agricole devraient attirer 4,3 milliards de dollars d’investissements du secteur privé.