L’entraîneur désigné par Pep Guardiola, comme étant le meilleur au monde, notamment Marcelo Bielsa, pourrait envoyer une 3è sélection en Coupe du monde. Le technicien argentin sous contrat avec l’équipe de l’Uruguay depuis 2023, n’a besoin que d’un match nul face au Pérou dans la nuit du 4 septembre 2025, pour assurer son ticket pour le Mondial-2026.
Le Paraguay, qui accueille l’Équateur (déjà qualifié), a également besoin d’un seul point pour passer, tandis que la Colombie peut oblitérer le dernier ticket directement qualificatif en cas de victoire sur la Bolivie.
Contre le Venezuela, les champions du monde en titre argentins, largement en tête de la poule de qualifications sud-américaine, chercheront eux à offrir à leur légendaire capitaine Messi, 38 ans, une dernière en apothéose devant le bouillant public de Buenos Aires. Quant au Brésil de Carlo Ancelotti, déjà sûr de disputer le Mondial nord-américain, il s’agira contre le Chili de retrouver une confiance étiolée au fil de la campagne.
Pour l’Uruguay de Bielsa, un match nul ou une victoire devant 60.000 supporters attendus au stade Centenario de Montevideo couronnerait un peu plus une carrière internationale hors normes.
« El Loco », 70 ans, guiderait officiellement sa troisième sélection en Coupe du monde après l’Argentine au Mondial-2002 au Japon et en Corée du Sud (sortie prématurément dès la phase de poules) et le Chili au Mondial-2010 en Afrique du Sud (sorti en 8e par le Brésil).
Cette campagne de qualifications n’a cependant pas comblé les immenses attentes des supporters de la Celeste qui l’ont accueilli avec un vibrant espoir à la tête d’une génération qu’ils espèrent dorée avec les Federico Valverde (Real Madrid), Darwin Nunez (Al-Hilal, ex-Liverpool), Ronald Araujo (Barcelone) ou Manuel Ugarte (Manchester United).
« Si je devais qualifier ma gestion, je dirais que nous aurions dû obtenir plus », a lui-même concédé Bielsa, qui n’a pas su trouver son liant habituel en attaque (19 buts en 16 matches), faisant difficilement oublier les départs des légendes Edinson Cavani et Luis Suarez.
Cette première Coupe du monde à 48 équipes enlevait pourtant de la pression en Amérique du sud où 6 équipes (sur 10) sont directement qualifiées, la 7e décrochant une place de barragiste.
Le Venezuela pour une première
Seul le Venezuela (7e, 18 points), qui se rend donc à Buenos Aires jeudi pour le dernier match à domicile de Messi, pourrait retarder la qualification de l’Uruguay, comme celle du Paraguay, tous deux à 24 points à deux journées de la fin.
L’enjeu est énorme pour les Vénézuéliens, seule nation sud-américaine à n’avoir encore jamais disputé de Coupe du monde.
La « Vinotinto », qui devance d’un point la Bolivie, peut même encore dépasser une décevante Colombie (6e, 22 points).
Mais l’Argentine, qui a dominé ces qualifications de la tête et des épaules (11 v., 1 nul, 3 défaites), voudra encore briller: Messi a reconnu que ce serait pour lui « un match très spécial », bien qu’il n’ait pas exclu de jouer dans un futur proche un autre match amical à domicile.
Si l’octuple Ballon d’or n’a jamais réellement confirmé qu’il jouerait le prochain Mondial, il semble évident que le pensionnaire de l’Inter Miami aimerait terminer sa carrière internationale par la plus prestigieuse des compétitions l’année prochaine aux Etats-Unis.
Tout en bas du classement, les Chiliens, derniers (10 points), se rendent au Brésil alors qu’ils sont déjà hors course.
Le Pérou (12 points) a lui besoin d’un petit miracle pour arracher la place de barragiste: deux victoires, en commençant par celle en Uruguay, conjuguées à deux défaites de la Bolivie et du Venezuela.
Avec AFP