Alors que Lamine Yamal a brillé sous les couleurs de l’Espagne à l’Euro 2024, le Maroc, pays d’origine de son père, lui a adressé un message empreint de respect et de fierté.
Entre reconnaissance, regrets et diplomatie sportive, le Royaume chérifien a ainsi relancé, à sa manière, le débat sur la fidélité aux origines dans le football international. Jeune prodige du FC Barcelone, Lamine Yamal a dû choisir entre le Maroc et l’Espagne.
Né à Esplugues de Llobregat, en Catalogne, d’un père marocain et d’une mère équato-guinéenne, il a finalement opté pour la Roja, équipe avec laquelle il a remporté l’Euro 2024.
Malgré ce choix, il est resté fier de ses racines marocaines, qu’il a portées jusque sur ses crampons, et n’a jamais caché son attachement à ses origines.
C’est dans ce contexte qu’Ouzzani Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, s’est exprimé au sujet de l’échec du dossier Yamal.
«Le nom de Lamine Yamal, en réalité, est Amine Jamal. Il a décidé de jouer pour l’équipe nationale espagnole. Personne n’a contesté son choix, tout le monde suit ses matchs avec enthousiasme en lui souhaitant le plus grand succès. Quand un autre choisira de jouer pour le Maroc, je ne vois pas pourquoi il serait sujet à polémique. Il faut revenir à l’universalité du football. Quand vous avez des convictions similaires à ce que je viens de dire, vous respectez le choix. Dans la vie, il y a de bonnes et de mauvaises surprises. On souhaite bonne chance à Lamine Yamal, plus il prospérera, plus il donnera l’exemple aux jeunes Marocains, puisqu’il est Marocain. Sa famille, j’ai la certitude, revient fréquemment chez elle, pour passer des vacances parmi les siens. Les Marocains sont fiers et resteront fiers, c’est cela le fair-play qui nous caractérise».