Pour avoir du succès dans leur carrière, certaines personnes n’évitent pas de se tourner vers le monde occulte en sollicitant l’aide des marabouts.
C’est le cas de cet ancien international ivoirien, passé par la Ligue 1, notamment dans le club de FC Nantes. En effet, dans ses déclarations largement relayés sur la toile, l’ex-international ivoirien, Yapi Yapo, est revenu sur l’un des moments les plus sombres de sa vie.
Alors qu’il était encore à FC Nantes, l’Ivoirien avait été confronté aux vicissitudes de la vie et a reçu l’inspiration de soumettre son problème à un marabout.
Ce dernier, censé apporter de l’aide au joueur et l’assister afin qu’il surmonte ses problèmes, a finalement crée à la place, d’autres problèmes à Yapi Yapo, exigeant de lui, un fort sacrifice.
À en croire les déclarations de l’ancien joueur, après avoir fait des sacrifices financiers évalués à plus de 200 000 euros, le marabout lui a demandé de sacrifier son fils.
Une demande qu’il a clairement refusée et qui l’a motivé à se poser de sérieuses questions. L’Ivoirien a assuré avoir rompu tous lien avec le marabout, choisissant ensuite d’embrasser le christianisme.
«Je ne suis pas attiré par l’occultisme, mais j’ai grandi en Côte d’Ivoire avec l’idée qu’aller voir un marabout est courant et pas quelque chose de mauvais, du moment qu’on ne cherche pas à faire du mal à autrui.
Le diagnostic du marabout pointe une ‘malédiction’ dans ma famille qui m’empêcherait de réussir et d’être heureux. Solution préconisée : ‘Faire des sacrifices pour contrecarrer ces malédictions’. Ces sacrifices, poule, coq, chèvre ou bélier, débutent au tarif de 500 euros, jusqu’à atteindre des sommes colossales.
Et puis un jour, il y a eu comme de la magie noire. Le marabout m’a fait croire que les esprits pour lesquels il travaillait m’aimaient bien et qu’ils voulaient me rendre riche. Cela a été comme un appât.
Les consultations changent de voie, à la recherche de cette richesse promise, avec des sacrifices à 40 000, 50 000, puis 60 000 euros. Le marabout dit alors que s’il n’y a plus d’argent, il faut sacrifier mon fils. J’ai eu une force en moi qui m’a dit « Stop » et je ne suis plus allé le voir», relate l’ancien joueur.
«En deux ans, ces dépenses que je considère aujourd’hui comme une escroquerie se sont montées à 200’000 euros», lance Yapi Yapo, qui confie n’«avoir eu aucun résultat positif».
Il explique «avoir eu la chance alors de rencontrer Jésus» et «la force» de quitter cette relation toxique. Certains marabouts «menacent de représailles», témoigne-t-il, et «donc, il y a une peur de s’en détacher».