Dans un geste diplomatique significatif, le Sénégal sous la direction de Bassirou Diomaye Faye a été l’un des premiers pays de la région à réagir fermement aux attaques sanglantes du 17 septembre contre des cibles militaires à Bamako au Mali.
Cette position marque un tournant dans les relations entre le Mali et le Sénégal, ouvrant la voie à un rapprochement potentiel entre les deux nations voisines.
Le ministère sénégalais de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a publié un communiqué exprimant sa profonde tristesse face aux attaques visant l’aéroport international de Bamako et l’école de la gendarmerie à Faladié.
Le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye au Sénégal a condamné « avec la plus grande fermeté toutes les tentatives visant à porter atteinte à l’intégrité du Mali » et a réitéré sa solidarité envers le gouvernement et le peuple malien.
Cette réaction rapide et sans équivoque du Sénégal témoigne d’une volonté de renforcer les liens avec le Mali dans un contexte régional instable. Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, semble adopter une approche proactive en matière de politique étrangère régionale, en particulier concernant les questions de sécurité au Sahel.
Les attaques, revendiquées par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), ont causé des pertes humaines et matérielles significatives, bien que les chiffres exacts restent incertains.
Le GSIM affirme avoir tué « des centaines » de personnes et détruit plusieurs aéronefs, des allégations qui n’ont pas été confirmées indépendamment.
La réaction du Sénégal s’inscrit dans un contexte plus large de solidarité régionale et internationale. Les États-Unis et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont également exprimé leur soutien au Mali, condamnant ces actes de violence qui menacent la stabilité de la région.
Ce rapprochement entre le Mali et le Sénégal pourrait avoir des implications importantes pour la sécurité régionale. Le Mali, confronté à une crise multidimensionnelle depuis 2012 et dirigé par une junte militaire depuis 2020, pourrait bénéficier du soutien diplomatique et sécuritaire d’un voisin stable comme le Sénégal.
La position du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye illustre une volonté de jouer un rôle actif dans la résolution des crises régionales. Cette approche pourrait potentiellement influencer la dynamique sécuritaire au Sahel, où plusieurs pays, dont le Burkina Faso et le Niger, ont également connu des coups d’État militaires récents.
En conclusion, la réaction du Sénégal aux attaques de Bamako marque un pas vers un renforcement des relations avec le Mali. Cette évolution diplomatique, sous l’égide du nouveau gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, pourrait être le prélude à une coopération régionale accrue dans la lutte contre le terrorisme et l’instabilité au Sahel.