Le Burkina Faso annonce une nouvelle qui va plaire à certains pays de la CEDEAO ; les conditions pour rejoindre l’AES sont…

Burkina Faso Mali Niger AES CEDEAO

Crédits photo : L-Frii Media

La scène ouest-africaine évolue depuis le retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger – rassemblés dans l’Alliance des États du Sahel (AES) – de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en janvier 2025.

En effet, lors du Conseil des ministres burkinabè du 16 avril 2025, une information a été communiquée concernant l’ouverture potentielle de l’Alliance des États du Sahel (AES) à d’autres pays de la région.

Selon le compte rendu du Conseil présidé par le capitaine Ibrahim Traoré, les ministres des Affaires étrangères de la Confédération AES ont officiellement évoqué les « conditions d’adhésion » à cette entité régionale.

Cette annonce s’inscrit clairement dans le contexte des relations entre les trois États fondateurs de l’AES et l’organisation ouest-africaine qu’ils ont quittée.

D’après le document officiel, le sujet a été abordé lors de la 4ème édition du Forum diplomatique d’Antalya en Turquie, tenu du 11 au 13 avril.

À cette occasion, les responsables de la diplomatie du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont participé à un panel intitulé « Le Sahel : l’avenir de l’intégration régionale », où ils ont présenté leur analyse de la situation sécuritaire au Sahel et des mesures prises contre le terrorisme.

Le ministre burkinabè des Affaires étrangères a indiqué que les discussions ont également porté sur « la mise en place du prélèvement confédéral et la coopération entre la Confédération AES et la CEDEAO », ce qui indique une structuration économique de l’Alliance et l’établissement de relations formelles avec l’organisation régionale.

Cette ouverture possible de l’AES pourrait intéresser d’autres États membres de la CEDEAO partageant des préoccupations en matière de sécurité.

Des pays comme le Togo ou le Bénin, confrontés à des défis terroristes à leurs frontières nord, pourraient suivre ces développements, bien qu’aucune déclaration officielle n’ait été faite à ce sujet.

La CEDEAO, qui avait contesté initialement la validité du retrait des trois pays sahéliens que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger avant de l’accepter fin janvier 2025, n’a pas encore réagi à cette nouvelle sur l’AES.

L’ouverture potentielle de l’AES à d’autres membres représente un enjeu pour l’organisation régionale après ces départs.

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