En 2020, le monde a enregistré l’une des crises sanitaires les plus graves de son histoire. Le déclenchement de la Covid-19. Une maladie contagieuse qui a longtemps suscité l’inquiétude.
Pour faire face à cet ennemi invisible, une solution a été adoptée par les autorités compétentes de chaque pays, au profit de leur population.
C’est ainsi qu’on a a pu assister à une campagne de vaccination contre la Covid, menée à travers le monde. Les pays africains n’ont pas été du reste et se sont approvisionnés en vaccins anti-Covid.
L’Ouganda a par exemple fait parvenir à sa population, plusieurs millions de doses, se fixant l’objectif de vacciner les 32 millions de personnes constituant sa population.
Malheureusement, l’objectif n’a pas été atteint. Seulement 26 millions d’Ougandais sur les 32 millions, ont pu être vaccinés.
Sur les doses restantes, 5 millions seraient périmés, selon les informations relayées par RFI. Les autorités ougandaises se voient donc dans l’obligation de détruire les produits.
Le coût de ce gâchis est estimé à 6,7 millions d’euros, soit plus de 4,3 milliards de Fcfa, selon un rapport présenté au Parlement ougandais.
Pour expliquer cet « échec », Dr Henry Kyobe Bosa, chargé de la riposte au Covid au sein du ministère de la Santé en Ouganda, a pointé le délai de péremption des vaccins qu’il a jugé bien trop court.
«Certains de ces vaccins avaient un délai de péremption très court. Cela explique en partie pourquoi ils sont périmés aujourd’hui. La pandémie a reculé, la perception du risque a baissé.
Ce qui se passe ici fait écho à ce qui se passe à l’échelle mondiale : des pays font face à un trop-plein de vaccins et n’arrivent pas à convaincre leurs populations à se faire vacciner», a-t-il déclaré.