C’est une annonce qui devrait ravir de nombreux Roumains. Leur Premier ministre Marcel Ciolacu leur a assuré qu’à partir de 2025, ils pourront se rendre aux États-Unis sans avoir à obtenir de visa au préalable, que ce soit pour du tourisme ou des voyages d’affaires.
Dans une interview télévisée, le chef du gouvernement roumain s’est dit « convaincu » que son pays réussirait cette étape cruciale l’année prochaine, qualifiée de « projet majeur ».
Et ce, au même titre que l’adhésion prochaine de la Roumanie à l’espace Schengen terrestre d’ici fin 2024 et son entrée à l’OCDE en 2026.
« Je vous garantis qu’avant la fin de cette année, la Roumanie intégrera l’espace Schengen terrestre », commence M. Ciolacu.
Avant de terminer : « L’année prochaine, la Roumanie n’aura plus besoin de visas avec l’Amérique, et en 2026, la Roumanie entrera à l’OCDE ».
Des propos réitérant les assurances données fin 2023 lors d’une visite aux États-Unis, où le Premier ministre avait déjà évoqué la formalisation d’un accord d’exemption de visa d’ici 2024 pour les Roumains.
Une perspective qui se rapproche donc à grands pas. Et ce, même si son pays reste pour l’heure l’un des trois seuls États membres de l’UE, avec la Bulgarie et Chypre, dont les ressortissants ont encore besoin d’un visa pour fouler le sol américain.
Principale condition à remplir : faire passer sous la barre des 3% le taux de refus de visas américains pour les Roumains.
Un objectif qui semble désormais à portée selon les autorités des deux pays, avec plus de 3 600 visas délivrés rien qu’en janvier 2024.
Une étape décisive en vue pour la Roumanie, qui voit s’ouvrir un peu plus les portes d’une intégration atlantique tant désirée au prix d’années d’efforts et de négociations avec son allié américain.
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