« Le français, c’est la langue du malheur », cette femme politique burkinabè demande l’abandon de la langue de Molière

Yéli Monique Kam

Crédit photo : Burkina 24

Parmi les anciens pays colonisateurs, celui qui est le plus dédaigné est la France.

Le Mali le montre clairement avec son gouvernement de transition. Celui-ci a totalement coupé les ponts avec la France.

Le Burkina Faso suit le même pas que son voisin.

Ainsi, après le putsch intervenu en 2022, les relations entre le Burkina Faso et la France sont de plus en plus tendues.

Un exemple de cela apparaît ce 13 janvier avec Yéli Monique Kam, la présidente du Mouvement pour la Renaissance du Burkina Faso.

Celle-ci a exprimé clairement son ambition de faire abandonner la langue française au pays des hommes intègres.

« J’ai toujours dit que le français est la langue du malheur », soutient-elle ce 13 janvier.

Par ailleurs, cette envie de séparation ou de rupture avec la France n’est pas inconnue de l’hexagone.

Emmanuel Macron a d’ailleurs effectué courant 2022 une tournée dans la plupart des pays francophones d’Afrique pour essayer de renouer les liens.

Il reste juste à voir si les propos de la femme politique seront réalisables ou s’il s’agit uniquement d’un coup d’épée dans l’eau.