Le FC Barcelone « pourrait être relégué » de la première division suite à une enquête sur la corruption des arbitres.
Le club est dans la tourmente après qu’une enquête a été ouverte par la justice espagnole à l’encontre du club qui est soupçonné de versements occultes à la société d’un ancien arbitre espagnol pendant trois saisons.
Une affaire qui commence à faire grand bruit en Espagne et partout au monde.
Surtout si l’on se penche sur l’article 22 des statuts de la Fédération espagnole de football (RFEF), au sujet des « droits et devoirs fondamentaux des membres ». Selon les paragraphes ‘D’ et ‘E’, les acteurs sont obligés de :
– Respecter les principes de loyauté, d’intégrité et d’esprit sportif conformément aux principes du fair-play, qui comprend notamment l’obligation de s’abstenir de mener toute activité mettant en danger l’intégrité de la RFEF ou de ses compétitions, ou entraînant le discrédit du football.
– S’abstenir d’accepter ou d’offrir des cadeaux, ainsi que d’accepter ou d’offrir tout avantage pouvant raisonnablement être considéré comme excessif conformément à la culture et aux coutumes locales, y compris les invitations de tiers ayant des intérêts futurs dans les décisions de RFEF. En cas de doute, le secrétariat général de la RFEF doit être consulté.
La prescription comme protection
Si cela venait à se confirmer, le FC Barcelone pourrait même être relégué de la Liga. En effet, d’après l’article 14, la perte de catégorie ou la relégation est prévue pour « les actions visant à prédéterminer, par le prix, l’intimidation ou de simples ententes, le résultat d’une épreuve ou d’un concours ».
Comme le rappelle Marca, le club catalan est uniquement soupçonné de faute professionnelle mais n’est pas ciblé par l’enquête du parquet. Et d’ailleurs, les Blaugranas pourraient même échapper à des sanctions sportives puisque les faits seraient prescrits, selon la dernière loi du sport.