Le conseiller au MINSEP, Cyrille Tollo, après avoir décliné la responsabilité de l’État camerounais dans le fiasco de l’organisation du championnat d’athlétisme, a de nouveau justifié l’ingérence du gouvernement dans le football camerounais.
Plusieurs Camerounais ont pointé du doigt une part de responsabilité de l’État suite aux réactions de l’athlète ivoirienne Marie-Josée Talou qui a qualifié de mauvaise l’organisation de la 23ᵉ édition des championnats d’Afrique d’athlétisme qui se déroule au Cameroun.
Cependant, le conseiller au MINSEP, Cyrille Tollo, a réagi en faisant comprendre que cette compétition n’est pas du ressort de l’État, mais de la fédération d’athlétisme. Il a également justifié l’ingérence de l’État au niveau de la FECAFOOT.
« Je constate, pour m’en féliciter, que désormais dès que le MINSEP est quelque part, certains Camerounais d’un nouveau genre viennent découvrir ce qui s’y passe.
C’est bien de combler l’ignorance de certains. Ils viennent ainsi de découvrir qu’à part le football, l’athlétisme aussi existe.
Mais pour votre gouverne, la CAN de football demeure le seul événement sportif dont le Gouvernement a pleinement la charge organisationnelle avec son partenaire la CAF.
Nous l’avons organisée en janvier 2022 et vous avez vu. Le reste des événements sportifs internationaux relève de la compétence des Fédérations.
Personnellement, je suis pour le retour de l’État dans l’organisation des grands événements qui touchent à l’image de marque de notre pays.
Qu’on l’aime ou pas, le constat est clair. Dans notre pays, quand l’État se retire de tels événements, c’est la catastrophe. On le voit ailleurs qu’en athlétisme.
L’État doit désormais prendre les choses en main. Nous l’avons fait avec les matchs contre le Cap-Vert et l’Angola.
Vous connaissez les résultats. Quand l’État débarque au sein d’une fédération sportive, c’est que les choses s’y passent mal et c’est pour remettre de l’ordre.
C’est son rôle et ce n’est pas la situation de la FECAFOOT qui viendra nous démentir (arbitres non payés, délivrance des licences à tête chercheuse aux clubs, suspension arbitraires de certains acteurs dont le dernier en date est Monsieur Gilbert Kadji). Au MINSEP, nous sommes pour un État fort, juste et efficace », a-t-il affirmé.
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